- Dans le clip de votre nouveau single “Bhor Lbalia”, vous avez tenu à exhiber des tenues marocaines à la fois traditionnelles et modernes. Quelle place accordez-vous au patrimoine culturel marocain dans toutes ses composantes, dans votre univers musical ?
- Je suis très attachée à nos traditions et à notre patrimoine qui est extrêmement riche et d’une beauté sans pareille. Notre patrimoine fait partie de notre identité. Je pense qu’il est important de le transmettre aux générations, et de trouver un moyen d’allier tradition et modernité pour ne pas perdre l’essence de ce qui fait la richesse de notre culture, en proposant toujours un nouveau regard sur notre patrimoine.
C’est ce que j’ai essayé de faire dans le clip du morceau “Bhor Lbalia”, tourné dans un Riad marocain, où nous avons porté des tenues traditionnelles conçues spécialement à cette occasion par la créatrice Lamia Alaoui.
- Vous avez donné un concert le jeudi 15 juillet à l’Institut Français de Rabat. Qu’avez vous ressenti après avoir rencontré votre public, après la longue interruption des événements culturels au Royaume ?
- Nous avons organisé cette rencontre à l’occasion du lancement du titre “Bhor Lbalia”. C’était également l’occasion de renouer avec mon public, après plusieurs mois d’arrêt, durant lesquels nous avons participé à de nombreux concerts virtuels. Le public présent à cette occasion dégageait une ambiance et une énergie exceptionnelles. Je suis pleine de gratitude pour ce public qui a pris ses billets d’entrée, et qui a été présent malgré le contexte actuel. Cela ne peut que nous encourager, les musiciens et moi-même, à doubler nos efforts.
- Comment définissez-vous votre style musical ? Quels messages essayez-vous de véhiculer à travers vos morceaux ?
- Mon univers musical reflète mon identité culturelle plurielle où des rythmes orientaux s’allient aux influences soul et pop. C’est un style ouvert. Je pense que nous vivons dans une ère où il n’y a plus besoin de mettre des étiquettes. Le fond des messages véhiculés est le plus important. Concernant votre deuxième question, je tiens à souligner que je chante pour deux raisons.
La première est thérapeutique, vu que le chant et la musique ont des propriétés guérisseuses. La deuxième raison est de pouvoir transmettre des messages et de créer des connexions. A titre d’exemple, dans le morceau “Poco a Poco”, je parle de l’importance de prendre son temps dans la vie et d’y aller étape par étape. “Aji M3âaya” (vient avec moi) était une invitation au voyage et à l’évasion. J’essaye de toucher à beaucoup de sujets de société, comme la place accordée à la femme dans l’espace public, l’importance de l’optimisme...
- Vous êtes parmi les rares artistes marocains à pouvoir signer avec la société musicale Universal Music MENA. Pouvez- vous nous parler des tenants et aboutissants de ce projet ?
- Je suis très heureuse de pouvoir faire partie de la famille Universal Music MENA. Nous avons sorti ensemble ce morceau “Bhor Lbalia”. Cette collaboration permet d’avoir une belle mise en scène et un bon éclairage lors des tournages des clips, et d’atteindre une plus grande communauté, notamment par le réseau et les actions que propose cette société de renommée internationale. Nous préparons d’autres surprises pour la prochaine rentrée culturelle.
- Je suis très attachée à nos traditions et à notre patrimoine qui est extrêmement riche et d’une beauté sans pareille. Notre patrimoine fait partie de notre identité. Je pense qu’il est important de le transmettre aux générations, et de trouver un moyen d’allier tradition et modernité pour ne pas perdre l’essence de ce qui fait la richesse de notre culture, en proposant toujours un nouveau regard sur notre patrimoine.
C’est ce que j’ai essayé de faire dans le clip du morceau “Bhor Lbalia”, tourné dans un Riad marocain, où nous avons porté des tenues traditionnelles conçues spécialement à cette occasion par la créatrice Lamia Alaoui.
- Vous avez donné un concert le jeudi 15 juillet à l’Institut Français de Rabat. Qu’avez vous ressenti après avoir rencontré votre public, après la longue interruption des événements culturels au Royaume ?
- Nous avons organisé cette rencontre à l’occasion du lancement du titre “Bhor Lbalia”. C’était également l’occasion de renouer avec mon public, après plusieurs mois d’arrêt, durant lesquels nous avons participé à de nombreux concerts virtuels. Le public présent à cette occasion dégageait une ambiance et une énergie exceptionnelles. Je suis pleine de gratitude pour ce public qui a pris ses billets d’entrée, et qui a été présent malgré le contexte actuel. Cela ne peut que nous encourager, les musiciens et moi-même, à doubler nos efforts.
- Comment définissez-vous votre style musical ? Quels messages essayez-vous de véhiculer à travers vos morceaux ?
- Mon univers musical reflète mon identité culturelle plurielle où des rythmes orientaux s’allient aux influences soul et pop. C’est un style ouvert. Je pense que nous vivons dans une ère où il n’y a plus besoin de mettre des étiquettes. Le fond des messages véhiculés est le plus important. Concernant votre deuxième question, je tiens à souligner que je chante pour deux raisons.
La première est thérapeutique, vu que le chant et la musique ont des propriétés guérisseuses. La deuxième raison est de pouvoir transmettre des messages et de créer des connexions. A titre d’exemple, dans le morceau “Poco a Poco”, je parle de l’importance de prendre son temps dans la vie et d’y aller étape par étape. “Aji M3âaya” (vient avec moi) était une invitation au voyage et à l’évasion. J’essaye de toucher à beaucoup de sujets de société, comme la place accordée à la femme dans l’espace public, l’importance de l’optimisme...
- Vous êtes parmi les rares artistes marocains à pouvoir signer avec la société musicale Universal Music MENA. Pouvez- vous nous parler des tenants et aboutissants de ce projet ?
- Je suis très heureuse de pouvoir faire partie de la famille Universal Music MENA. Nous avons sorti ensemble ce morceau “Bhor Lbalia”. Cette collaboration permet d’avoir une belle mise en scène et un bon éclairage lors des tournages des clips, et d’atteindre une plus grande communauté, notamment par le réseau et les actions que propose cette société de renommée internationale. Nous préparons d’autres surprises pour la prochaine rentrée culturelle.
Recueillis par Safaa KSAANI
Sonia Noor, un rayonnement, une aura
Gueule d’ange et guitare douze cordes en bandoulière, voici Sonia Noor, jeune artiste qui commence à se faire un nom sur la scène musicale nationale et internationale. Chanteuse, guitariste et compositrice, Sonia Noor est une passionnée de musique depuis l’enfance. Elle s’initie au chant et à la guitare en autodidacte. Son univers musical reflète son identité culturelle plurielle où des rythmes orientaux s’allient aux influences soul et pop. Pourtant, elle ne cesse de se renouveler.
Après avoir décroché son Bachelor en marketing et finance à l’Université Al Akhawayn, elle a participé, en 2016, à l’émission française « La Nouvelle Star » et se classe parmi les 16 derniers finalistes sur 10.000 candidats. De retour au Maroc, elle complète sa formation artistique au Casablanca Music Institute, et participe à plusieurs événements comme Jazzablanca Festival en 2018 et le Festival Visa For Music en Novembre 2020.
A l’occasion du festival de l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y en 2018, elle participe à la création artistique «AMAKYN» mise en scène par Fatym Layachi, qui lui confie le rôle principal de chant et de comédie. La musique est une langue qui se conjugue au pluriel, c’est pourquoi Sonia Noor collabore avec plusieurs artistes tels que Asmaa Hamzaoui, l’étoile montante du gnaoua marocain. Son dernier featuring, «Mra ou Mermora», avec le célèbre DJ Mr. ID - qui fait rayonner le patrimoine musical marocain à travers le globe - est un hommage à la femme marocaine.
Depuis septembre 2017, et en collaboration avec Maroc Live Entertainment Group, Sonia Noor fait la promotion de son univers musical qu’elle partage avec son public lors de concerts et de festivals. Dans le courant de cette année 2021, Sonia a signé avec Universal Music MENA, et sort donc son nouveau morceau “Bhor Lbalia”, qui est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming et réseaux sociaux. Aujourd’hui, les choses semblent s’accélérer pour la jeune artiste, qui a tout d’une grande.
Après avoir décroché son Bachelor en marketing et finance à l’Université Al Akhawayn, elle a participé, en 2016, à l’émission française « La Nouvelle Star » et se classe parmi les 16 derniers finalistes sur 10.000 candidats. De retour au Maroc, elle complète sa formation artistique au Casablanca Music Institute, et participe à plusieurs événements comme Jazzablanca Festival en 2018 et le Festival Visa For Music en Novembre 2020.
A l’occasion du festival de l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y en 2018, elle participe à la création artistique «AMAKYN» mise en scène par Fatym Layachi, qui lui confie le rôle principal de chant et de comédie. La musique est une langue qui se conjugue au pluriel, c’est pourquoi Sonia Noor collabore avec plusieurs artistes tels que Asmaa Hamzaoui, l’étoile montante du gnaoua marocain. Son dernier featuring, «Mra ou Mermora», avec le célèbre DJ Mr. ID - qui fait rayonner le patrimoine musical marocain à travers le globe - est un hommage à la femme marocaine.
Depuis septembre 2017, et en collaboration avec Maroc Live Entertainment Group, Sonia Noor fait la promotion de son univers musical qu’elle partage avec son public lors de concerts et de festivals. Dans le courant de cette année 2021, Sonia a signé avec Universal Music MENA, et sort donc son nouveau morceau “Bhor Lbalia”, qui est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming et réseaux sociaux. Aujourd’hui, les choses semblent s’accélérer pour la jeune artiste, qui a tout d’une grande.