- Votre court métrage «I asked the Cedar Tree» est nominé au festival newyorkais Hollywood International Golden Age Festival. D’abord, qui est Taha Mrichi ?
- Né à Rabat, j’ai commencé à m’intéresser à la photographie à l’âge de 17 ans. Combiné avec un amour pour la narration et l’écoute des histoires, il n’a pas fallu longtemps avant que les images ne soient plus suffisantes pour transmettre ma vision artistique. J’ai donc naturellement commencé à me tourner vers la vidéo. Après avoir terminé mes études universitaires, je me suis inscrit à un master en réalisation dans la ville de Barcelone, ce qui m’a aidé à élargir le champ de mes capacités de narration visuelle.
- «I asked the Cedar Tree» est un film muet, alors les images sont très parlantes. Quelle histoire racontezvous et quels messages souhaitez- vous véhiculer à travers votre oeuvre ?
- Ayant passé près de cinq ans de ma vie dans la ville d’Ifrane, j’ai voulu rendre hommage à la beauté de la région, qui est presque surréaliste et qui m’a toujours inspiré. Quant au message que je souhaite transmettre, je dirais qu’il s’agit principalement de l’influence de la nature sur les artistes qui entretiennent un lien étroit avec elle. Mais tout art reste subjectif pour celui qui le contemple.
- Qu’est-ce qui caractérise le “Hollywood International Golden Age Festival” et que représente pour vous cette participation ?
- Ce festival est intéressant dans la mesure où il est ouvert à tous les types de projets, avec l’un des nombres de catégories les plus variés, et qu’il était libre de toute politisation. Le festival est également particulièrement intéressant pour moi en raison du public qu’il attire. Cette participation représente une opportunité d’exposer mon travail dans l’un des lieux les plus importants de l’industrie cinématographique, et me donne ainsi l’occasion d’entrer en contact avec des personnes conséquentes dans ce domaine.
- La participation à ce festival vous permettra de vous bâtir un réseau et d’augmenter la visibilité de vos projets actuels et à venir. Quelles sont les prochaines étapes dans le cadre du festival et quels sont vos prochains projets ?
- Le jury du festival doit encore choisir un gagnant, mais le simple fait que notre film ait été sélectionné à la demi-finale est encourageant. Quant à mes autres projets, je suis actuellement en train d’écrire un autre court-métrage qui verra peut-être le jour, en parallèle d’un long-métrage que j’espère réaliser un jour quand j’en aurai les moyens ! (Rires).
- Né à Rabat, j’ai commencé à m’intéresser à la photographie à l’âge de 17 ans. Combiné avec un amour pour la narration et l’écoute des histoires, il n’a pas fallu longtemps avant que les images ne soient plus suffisantes pour transmettre ma vision artistique. J’ai donc naturellement commencé à me tourner vers la vidéo. Après avoir terminé mes études universitaires, je me suis inscrit à un master en réalisation dans la ville de Barcelone, ce qui m’a aidé à élargir le champ de mes capacités de narration visuelle.
- «I asked the Cedar Tree» est un film muet, alors les images sont très parlantes. Quelle histoire racontezvous et quels messages souhaitez- vous véhiculer à travers votre oeuvre ?
- Ayant passé près de cinq ans de ma vie dans la ville d’Ifrane, j’ai voulu rendre hommage à la beauté de la région, qui est presque surréaliste et qui m’a toujours inspiré. Quant au message que je souhaite transmettre, je dirais qu’il s’agit principalement de l’influence de la nature sur les artistes qui entretiennent un lien étroit avec elle. Mais tout art reste subjectif pour celui qui le contemple.
- Qu’est-ce qui caractérise le “Hollywood International Golden Age Festival” et que représente pour vous cette participation ?
- Ce festival est intéressant dans la mesure où il est ouvert à tous les types de projets, avec l’un des nombres de catégories les plus variés, et qu’il était libre de toute politisation. Le festival est également particulièrement intéressant pour moi en raison du public qu’il attire. Cette participation représente une opportunité d’exposer mon travail dans l’un des lieux les plus importants de l’industrie cinématographique, et me donne ainsi l’occasion d’entrer en contact avec des personnes conséquentes dans ce domaine.
- La participation à ce festival vous permettra de vous bâtir un réseau et d’augmenter la visibilité de vos projets actuels et à venir. Quelles sont les prochaines étapes dans le cadre du festival et quels sont vos prochains projets ?
- Le jury du festival doit encore choisir un gagnant, mais le simple fait que notre film ait été sélectionné à la demi-finale est encourageant. Quant à mes autres projets, je suis actuellement en train d’écrire un autre court-métrage qui verra peut-être le jour, en parallèle d’un long-métrage que j’espère réaliser un jour quand j’en aurai les moyens ! (Rires).
Recueillis par Safaa KSAANI
Venice Shorts Of California
Une seconde reconnaissance en quelques semaines
Film esthétique et abouti au niveau visuel, le court métrage écrit et réalisé par Taha Mrichi « I asked the Cedar Tree » (J’ai questionné le cèdre) et mettant en scène Soufyane Moussaoui raconte l’histoire d’un musicien en quête d’inspiration. Un instant magique où l’artiste veut s’accorder à la nature, avant de n’entendre résonner en lui les premières notes de sa création. En quelques semaines, le film a été nominé au Venice Shorts Film Festival 2022, après avoir été nominé au Hollywood International Golden Age Festival 2022.
Ayant étudié à l’Université Al Akhawayn et à l’ESCAC (Escola Superior de Cinema i Audiovisuals de Catalunya) en Espagne, Taha Mrichi a toujours été sensible à cette symbiose qui existe entre l’Homme et la nature, source inépuisable d’inspiration, et à ce lien fort entre l’intérieur et l’extérieur, avec comme personnage principal le cèdre, emblème de longévité et symbole de sainteté, d’éternité et de paix.
Contre toute politisation de l’art dans la société contemporaine, le Festival International de l’Age d’Or d’Hollywood récompense les meilleures oeuvres pour leur qualité artistique. Basé à New York, le festival mensuel créé il y a deux ans défend un « cinéma juste et démocratique », un cinéma qui traite tout le monde de la même manière et qui n’impose aucun critère artistique donné aux cinéastes.
Chaque mois, le Jury récompense les meilleurs films à travers des projections privées. Les gagnants du Prix mensuel sont choisis pour participer au Prix en ligne.
Ayant étudié à l’Université Al Akhawayn et à l’ESCAC (Escola Superior de Cinema i Audiovisuals de Catalunya) en Espagne, Taha Mrichi a toujours été sensible à cette symbiose qui existe entre l’Homme et la nature, source inépuisable d’inspiration, et à ce lien fort entre l’intérieur et l’extérieur, avec comme personnage principal le cèdre, emblème de longévité et symbole de sainteté, d’éternité et de paix.
Contre toute politisation de l’art dans la société contemporaine, le Festival International de l’Age d’Or d’Hollywood récompense les meilleures oeuvres pour leur qualité artistique. Basé à New York, le festival mensuel créé il y a deux ans défend un « cinéma juste et démocratique », un cinéma qui traite tout le monde de la même manière et qui n’impose aucun critère artistique donné aux cinéastes.
Chaque mois, le Jury récompense les meilleurs films à travers des projections privées. Les gagnants du Prix mensuel sont choisis pour participer au Prix en ligne.
S. K.