L’Iran a exécuté lundi en public un deuxième homme condamné en lien avec les manifestations qui secouent le pays depuis près de trois mois, malgré le tollé suscité par son recours à la peine capitale contre des personnes impliquées dans ce mouvement de contestation. Majidreza Rahnavard a été condamné à mort pour avoir tué à l’arme blanche deux membres des forces de sécurité et blessé quatre autres personnes, a indiqué Mizan online, l’organe de l’autorité judiciaire.
Il a été pendu en public dans la ville de Machhad (nord-est) plutôt qu’à l’intérieur de la prison, selon la même source. Il s’agit de la deuxième exécution liée à la contestation, après la pendaison jeudi de Mohsen Shekari, un homme de 23 ans reconnu coupable d’avoir attaqué et blessé un paramilitaire, qui avait suscité l’indignation de pays occidentaux. Mizan online a également publié des images de l’exécution de Rahnavard, montrant un homme aux mains liées derrière le dos suspendu à une corde attachée à une grue.
«L’exécution publique d’un jeune manifestant, 23 jours après son arrestation, est un nouveau crime grave commis par les dirigeants de la République islamique et une escalade signi cative du niveau de violence contre les manifestants», a déclaré à l’AFP Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur de l’ONG Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo. «Majidreza Rahnavard a été condamné à mort sur la base d’aveux obtenus sous la contrainte, à l’issue d’une procédure grossièrement inéquitable et d’un procès-spectacle», a-t-il dénoncé.
Il a été pendu en public dans la ville de Machhad (nord-est) plutôt qu’à l’intérieur de la prison, selon la même source. Il s’agit de la deuxième exécution liée à la contestation, après la pendaison jeudi de Mohsen Shekari, un homme de 23 ans reconnu coupable d’avoir attaqué et blessé un paramilitaire, qui avait suscité l’indignation de pays occidentaux. Mizan online a également publié des images de l’exécution de Rahnavard, montrant un homme aux mains liées derrière le dos suspendu à une corde attachée à une grue.
«L’exécution publique d’un jeune manifestant, 23 jours après son arrestation, est un nouveau crime grave commis par les dirigeants de la République islamique et une escalade signi cative du niveau de violence contre les manifestants», a déclaré à l’AFP Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur de l’ONG Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo. «Majidreza Rahnavard a été condamné à mort sur la base d’aveux obtenus sous la contrainte, à l’issue d’une procédure grossièrement inéquitable et d’un procès-spectacle», a-t-il dénoncé.