Le Mossad a-t-il planifié de saboter la centrale nucléaire de Fordo ? Selon la télévision iranienne, Téhéran aurait déjoué un complot du Mossad israélien qui visait la centrale nucléaire de Fardo. Toujours selon la même source médiatique, des officiers du Mossad ont tenté d'approcher un employé de la section des centrifugeuses avancées de type IR-6 dans l'usine souterraine de Fordo en "recrutant" un de ses voisins, toujours selon Irna.
La tentative de sabotage contre le site nucléaire iranien dans le centre du pays a été déjouée, a rapporté lundi un média officiel, affirmant que des membres d'un "réseau" en contact avec des agents israéliens ont été arrêtés.
Des membres d'"un réseau qui avaient l'intention de saboter l'installation nucléaire de Fordo ont été arrêtés par les services de renseignements des Gardiens de la Révolution ", a annoncé l'agence officielle Irna, sans plus de détails sur l'identité ou le nombre des individus arrêtés.
L'agence indique que l'acte de sabotage devait avoir lieu "avant la fête du Norouz", qui débute le 21 mars cette année, mais ne précise pas quand les arrestations ont eu lieu.
L'usine d'enrichissement de Fordo est située dans les profondeurs des montagnes à environ 180 km au sud de Téhéran.
Par ailleurs, Une attaque de drones israélienne menée à la mi-février en Iran aurait causé des dommages importants à la flotte de drones de la République islamique, selon une information rapportée par le journal Haaretz mardi.
Attaque israélienne de la flotte de drones iraniens
C’est cette attaque qui aurait incité Téhéran à tirer des missiles sur une base secrète présumée du renseignement israélien à Erbil, au Kurdistan irakien, dimanche.
Des centaines de drones iraniens auraient été détruits lors de cette attaque d'une base aérienne près de Kermanshah, dans l'ouest du pays.
Si Israël fait régulièrement allusion au fait qu’il frappe des positions et des convois d’armes iraniens en Syrie, il n’a encore jamais reconnu d’attaque perpétrée directement sur le sol iranien.
Fidèle à sa ligne de conduite habituelle, Tel-Aviv n'a fait aucun commentaire sur la frappe présumée.
Cette attaque de la flotte de drones iraniens a été rapportée pour la première fois dimanche soir par la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, liée au groupe Hezbollah.
Citant des "sources fiables", la chaîne a indiqué que six drones avaient participé au raid qui avait été lancé depuis le Kurdistan irakien.
Elle a également affirmé qu'à la suite de l'attaque de missiles sur Erbil, quatre officiers israéliens avaient été tués et sept autres blessés, dont quatre qui se trouvaient dans un état critique.
Le département d'État américain a condamné dimanche les tirs de missiles sur Erbil qui ont atterri à proximité du consulat américain. Les autorités kurdes ont nié pour leur part que la zone était utilisée par Israël.
Cyberattaque et démantèlement de réseau sabotage
Israël considère les drones iraniens comme l’une des menaces principales pesant sur la région. Tsahal a d’ailleurs révélé la semaine dernière que des F-35 de l'armée israélienne avaient procédé en février 2021 à l’élimination de plusieurs de ces engins en plein vol, dans l’espace aérien d’un pays tiers.
Aussi, une cyberattaque a bloqué les sites web du gouvernement israélien pendant plus d'une heure lundi soir. Les responsables israéliens n'ont pas précisé qui était derrière l'attaque, mais certains médias n'ont pas tardé à pointer l'Iran du doigt.
D'autre part, le ministère iranien de la Sécurité a annoncé qu'il avait réussi à démanteler deux "cellules terroristes", avant que ses membres ne réussissent à commettre des assassinats dans le sud-est du pays, a rapporté l'agence de presse de la République islamique "IRNA".
Le ministère a indiqué avoir arrêté 6 hommes armés qui étaient entrés dans le pays pour commettre des assassinats contre des travailleurs étrangers dans des projets de construction d'infrastructures dans la province du Sistan et Baluchestan (sud-est).
La tentative de sabotage contre le site nucléaire iranien dans le centre du pays a été déjouée, a rapporté lundi un média officiel, affirmant que des membres d'un "réseau" en contact avec des agents israéliens ont été arrêtés.
Des membres d'"un réseau qui avaient l'intention de saboter l'installation nucléaire de Fordo ont été arrêtés par les services de renseignements des Gardiens de la Révolution ", a annoncé l'agence officielle Irna, sans plus de détails sur l'identité ou le nombre des individus arrêtés.
L'agence indique que l'acte de sabotage devait avoir lieu "avant la fête du Norouz", qui débute le 21 mars cette année, mais ne précise pas quand les arrestations ont eu lieu.
L'usine d'enrichissement de Fordo est située dans les profondeurs des montagnes à environ 180 km au sud de Téhéran.
Par ailleurs, Une attaque de drones israélienne menée à la mi-février en Iran aurait causé des dommages importants à la flotte de drones de la République islamique, selon une information rapportée par le journal Haaretz mardi.
Attaque israélienne de la flotte de drones iraniens
C’est cette attaque qui aurait incité Téhéran à tirer des missiles sur une base secrète présumée du renseignement israélien à Erbil, au Kurdistan irakien, dimanche.
Des centaines de drones iraniens auraient été détruits lors de cette attaque d'une base aérienne près de Kermanshah, dans l'ouest du pays.
Si Israël fait régulièrement allusion au fait qu’il frappe des positions et des convois d’armes iraniens en Syrie, il n’a encore jamais reconnu d’attaque perpétrée directement sur le sol iranien.
Fidèle à sa ligne de conduite habituelle, Tel-Aviv n'a fait aucun commentaire sur la frappe présumée.
Cette attaque de la flotte de drones iraniens a été rapportée pour la première fois dimanche soir par la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, liée au groupe Hezbollah.
Citant des "sources fiables", la chaîne a indiqué que six drones avaient participé au raid qui avait été lancé depuis le Kurdistan irakien.
Elle a également affirmé qu'à la suite de l'attaque de missiles sur Erbil, quatre officiers israéliens avaient été tués et sept autres blessés, dont quatre qui se trouvaient dans un état critique.
Le département d'État américain a condamné dimanche les tirs de missiles sur Erbil qui ont atterri à proximité du consulat américain. Les autorités kurdes ont nié pour leur part que la zone était utilisée par Israël.
Cyberattaque et démantèlement de réseau sabotage
Israël considère les drones iraniens comme l’une des menaces principales pesant sur la région. Tsahal a d’ailleurs révélé la semaine dernière que des F-35 de l'armée israélienne avaient procédé en février 2021 à l’élimination de plusieurs de ces engins en plein vol, dans l’espace aérien d’un pays tiers.
Aussi, une cyberattaque a bloqué les sites web du gouvernement israélien pendant plus d'une heure lundi soir. Les responsables israéliens n'ont pas précisé qui était derrière l'attaque, mais certains médias n'ont pas tardé à pointer l'Iran du doigt.
D'autre part, le ministère iranien de la Sécurité a annoncé qu'il avait réussi à démanteler deux "cellules terroristes", avant que ses membres ne réussissent à commettre des assassinats dans le sud-est du pays, a rapporté l'agence de presse de la République islamique "IRNA".
Le ministère a indiqué avoir arrêté 6 hommes armés qui étaient entrés dans le pays pour commettre des assassinats contre des travailleurs étrangers dans des projets de construction d'infrastructures dans la province du Sistan et Baluchestan (sud-est).
Accord nucléaire : Israël et les EAU demandent aux USA des garanties de sécurité
Les Émirats arabes unis et Israël font pression sur les États-Unis pour qu'ils leur fournissent des garanties de sécurité contre l'Iran, selon un rapport publié lundi.
Les deux pays ont été en contact avec des responsables US pour formuler un plan de défense cohérent pour la région au cas où un nouvel accord sur le nucléaire iranien serait signé, a rapporté Bloomberg, citant plusieurs sources.
Israël et les Emirats auraient approché l'administration Biden séparément, mais ont coordonné leurs approches.
Selon le rapport, Tel-Aviv et Abou Dhabi souhaitent que le plan comprenne le renforcement des défenses antimissiles et le partage des renseignements.
Selon Bloomberg, les responsables israéliens et émiratis ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité qu'un nouvel accord nucléaire donne à l'Iran une grande quantité d'argent provenant du pétrole avec lequel il pourra financer et armer ses mandataires régionaux.