« Comment concilier le programme partisan et gouvernemental avec la mise en oeuvre du nouveau modèle de développement ». C’est le thème de la visio-conférence organisée le 14 mai par la Coordination des Marocains du monde du Parti de l’Istiqlal qui avait comme invité Nizar Baraka, Secrétaire Général du parti. L’occasion pour Mohamed Saoud, membre du Comité exécutif du parti en charge des Marocains du monde, de rappeler « le rôle de la diaspora comme vecteur de diplomatie parallèle pour le Royaume » ou encore la mobilisation du parti pour assurer la représentation politique des MRE dans leur pays d’origine.
Baraka a, lors de cette conférence, rappelé l’explosion des disparités entre 2014 et 2019 pour atteindre le seuil de 46% alors que, selon les indicateurs internationaux, notamment l’indice GINI, la barre socialement acceptable est de 42%. Résultat des comptes : «53,3% des richesses du pays sont détenues par 20% de la population, ce qui signifie que 80% des Marocains se partagent moins de la moitié de la richesse nationale et que 20% d’entre eux accaparent le reste !», a-t-il souligné.
Cet enrichissement d’une minorité s’est accompagné d’un appauvrissement et donc d’une réduction de la classe moyenne qui a perdu au passage une partie de son pouvoir d’achat. « Il existe aujourd’hui une polarisation entre avocats de la ligne ultra-libérale et défenseurs de la diversité et du rééquilibrage de la répartition des richesses », soutient Baraka pour qui cette opposition est la principale ligne de polarité ayant marqué les deux dernières législatures et de laquelle découlent l’ensemble des failles économiques, sociales, politiques, voire même culturelles, auxquelles le Maroc est aujourd’hui confronté.
Un constat qui vient confirmer la nécessité d’un nouveau modèle de développement pour le Royaume. « Pour l’heure, nous attendons toujours que les conclusions de la Commission soit rendues publiques. A noter que ces recommandations visent avant tout à fixer un but à atteindre en termes de développement pour notre pays. Les partis politiques auront pour mission de mettre en place les politiques et définir les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs de développement », précise le SG de l’Istiqlal.
Baraka a, lors de cette conférence, rappelé l’explosion des disparités entre 2014 et 2019 pour atteindre le seuil de 46% alors que, selon les indicateurs internationaux, notamment l’indice GINI, la barre socialement acceptable est de 42%. Résultat des comptes : «53,3% des richesses du pays sont détenues par 20% de la population, ce qui signifie que 80% des Marocains se partagent moins de la moitié de la richesse nationale et que 20% d’entre eux accaparent le reste !», a-t-il souligné.
Cet enrichissement d’une minorité s’est accompagné d’un appauvrissement et donc d’une réduction de la classe moyenne qui a perdu au passage une partie de son pouvoir d’achat. « Il existe aujourd’hui une polarisation entre avocats de la ligne ultra-libérale et défenseurs de la diversité et du rééquilibrage de la répartition des richesses », soutient Baraka pour qui cette opposition est la principale ligne de polarité ayant marqué les deux dernières législatures et de laquelle découlent l’ensemble des failles économiques, sociales, politiques, voire même culturelles, auxquelles le Maroc est aujourd’hui confronté.
Un constat qui vient confirmer la nécessité d’un nouveau modèle de développement pour le Royaume. « Pour l’heure, nous attendons toujours que les conclusions de la Commission soit rendues publiques. A noter que ces recommandations visent avant tout à fixer un but à atteindre en termes de développement pour notre pays. Les partis politiques auront pour mission de mettre en place les politiques et définir les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs de développement », précise le SG de l’Istiqlal.
Le nouveau modèle de développement, selon l’Istiqlal
L’occasion pour Baraka de rappeler les recommandations du parti pour ce nouveau modèle de développement, notamment la nécessité d’opérer des ruptures avec la politique économique mise en oeuvre actuellement au Maroc. « Il est nécessaire d’éradiquer l’économie de rente de manière à assurer une égalité des chances pour l’ensemble de nos concitoyens. La gouvernance doit être également renforcée de manière à assurer une réelle reddition des comptes pour les responsables ou encore s’éloigner des préceptes de l’ultra-libéralisme pour se diriger vers une politique économique plus inclusive et solidaire », a rappelé le SG de l’Istiqlal.
Les MRE à l’honneur
Cet événement a d’un autre côté permis aux militants istiqlaliens aux quatre coins du monde d’interagir avec le Secrétaire Général, à l’approche des élections de septembre prochain. Ces derniers ont ainsi évoqué des pistes d’amélioration de la représentativité politique des MRE, du maillage des représentations consulaires marocaines à l’étranger ou encore des possibilités de transfert scientifique et de savoir-faire grâce aux compétences marocaines à l’étranger. Sans oublier le rôle des associations de Marocains du monde en termes d’influence dans leur pays d’accueil en soutien aux politiques et causes nationales du Royaume.