Certes, ce n’est jamais bon de mélanger sport et politique, mais le déplacement d’une importante délégation marocaine, composée de plus d’une centaine d’athlètes, en Algérie pour y participer aux Jeux Méditerranéens d’Oran, n’y échappera pas quoiqu’on fasse. La faute à un contexte politique des plus tendus entre deux pays voisins et presque jumeaux que tout devrait en principe réunir, mais qui sont actuellement dans une situation de brouille totale en raison des agissements maladifs d’un régime algérien en rupture de ban avec une grande partie de son propre peuple.
Presque une année après l’arrêt brutal des relations diplomatiques, décrété unilatéralement par ce régime à l’encontre du Maroc, et l’interdiction inique pour les avions marocains de survoler le territoire algérien, le tout sur fond d’accusations farfelues d’agression et de complots, les deux pays se retrouvent aujourd’hui en situation de guerre froide qui risque à tout moment de basculer dans l’inconnu d’un non souhaitable conflit armé. D’où la fébrilité des généraux algériens vis-à-vis du gigantesque exercice militaire maroco-américain «African Lion 2022» qui se déroule en ce moment à la lisière de la frontière algérienne, notamment dans la localité de Mahbès, à quelques encablures de Tindouf et en pleine zone dite contestée, avec la participation de plus de 7500 soldats issus d’une dizaine de nations, en plus d’observateurs originaires de 15 pays, dont Israël.
C’est donc dans ce contexte survolté que la forte délégation sportive marocaine, qui a été obligée de faire une absurde déviation aérienne de plus de 4000 kilomètres pour contourner les cieux algériens, débarque à bord d’un avion tunisien à Oran. Après avoir été chaleureusement accueillis par la population locale et correctement reçus par des autorités sportives et publiques algériennes bien obligées de rester fairplay pour éviter l’incident diplomatique et extrasportif qui pourrait gravement nuire aux dividendes politiques que leurs dirigeants espèrent tirer de l’organisation de ces jeux à l’échelle interne et internationale, les sportifs marocains seront attendus au tournant et leurs performances ou contreperformances partialement analysées et largement commentées.
Mais avant, ils auront déjà fait résonner l’hymne national et brandi fièrement le drapeau marocain dans le stade d’Oran lors de la cérémonie d’ouverture qui se déroulera certainement en présence du président algérien Abdelmadjid Tebboune et de son alter-ego, l’indécrottable généralissime Saïd Chengriha... Ça vaut tous les trophées et toutes les médailles.
Presque une année après l’arrêt brutal des relations diplomatiques, décrété unilatéralement par ce régime à l’encontre du Maroc, et l’interdiction inique pour les avions marocains de survoler le territoire algérien, le tout sur fond d’accusations farfelues d’agression et de complots, les deux pays se retrouvent aujourd’hui en situation de guerre froide qui risque à tout moment de basculer dans l’inconnu d’un non souhaitable conflit armé. D’où la fébrilité des généraux algériens vis-à-vis du gigantesque exercice militaire maroco-américain «African Lion 2022» qui se déroule en ce moment à la lisière de la frontière algérienne, notamment dans la localité de Mahbès, à quelques encablures de Tindouf et en pleine zone dite contestée, avec la participation de plus de 7500 soldats issus d’une dizaine de nations, en plus d’observateurs originaires de 15 pays, dont Israël.
C’est donc dans ce contexte survolté que la forte délégation sportive marocaine, qui a été obligée de faire une absurde déviation aérienne de plus de 4000 kilomètres pour contourner les cieux algériens, débarque à bord d’un avion tunisien à Oran. Après avoir été chaleureusement accueillis par la population locale et correctement reçus par des autorités sportives et publiques algériennes bien obligées de rester fairplay pour éviter l’incident diplomatique et extrasportif qui pourrait gravement nuire aux dividendes politiques que leurs dirigeants espèrent tirer de l’organisation de ces jeux à l’échelle interne et internationale, les sportifs marocains seront attendus au tournant et leurs performances ou contreperformances partialement analysées et largement commentées.
Mais avant, ils auront déjà fait résonner l’hymne national et brandi fièrement le drapeau marocain dans le stade d’Oran lors de la cérémonie d’ouverture qui se déroulera certainement en présence du président algérien Abdelmadjid Tebboune et de son alter-ego, l’indécrottable généralissime Saïd Chengriha... Ça vaut tous les trophées et toutes les médailles.
Majd EL ATOUABI