Pouvait-on toujours parler de «Roi Jeune» (et encore moins de «Jeune Roi»), alors que le souverain marocain né le 21 août 1963, s’apprêtait à fêter son 56ème anniversaire ? Cette question était parmi d’autres, celle qui revenait le plus. Elle sera finalement tranchée à l’aune de la signification donnée au terme «jeune», et plus globalement à la jeunesse abordée dans le cadre de notre numéro spécial en tant que concept révélateur d’un certain état d’esprit de la monarchie marocaine, plutôt qu’en tant que simple décompte d’années calendaires.
La jeunesse dont il est question ici a en effet trait à cette indéniable aura de dynamisme et de modernisme dégagée par le souverain marocain depuis son intronisation en 1999 et tout au long de ses 20 années de règne. Bien plus que les images décontractées du Roi en tenue de ville ou en tenue de sport diffusées sur les réseaux sociaux, au-delà de ses innombrables «Selfies» spontanés avec des jeunes et des moins jeunes, cette aura a transcendé tous les champs d’intervention du souverain marocain.
Plus évidente lorsqu’il s’agissait de domaines tels que la culture où Sa Majesté le Roi s’est imposé comme un précieux mécène et un catalyseur de la scène artistique nationale n’hésitant pas à s’afficher avec des stars locales et internationales, cette aura de jeunesse a également marqué de diverses manières les domaines politique, économique, social et diplomatique. Elle a fini par apposer de façon indélébile ce style «jeune» au règne de l’actuel souverain marocain, au-delà de toute considération d’âge et de temps.
L’annulation récente sur décision royale des traditionnelles festivités de la fête de la jeunesse, comme le réaménagement et la modernisation durant les précédentes années de certains us et coutumes de l’ancestral protocole Royal, s’inscrit certainement dans cet état d’esprit. Celui d’un Roi résolument «jeune», ouvert au changement et à l’évolution des mœurs. Et c’est cela le style Mohammed VI.
Majd EL ATOUABI
La jeunesse dont il est question ici a en effet trait à cette indéniable aura de dynamisme et de modernisme dégagée par le souverain marocain depuis son intronisation en 1999 et tout au long de ses 20 années de règne. Bien plus que les images décontractées du Roi en tenue de ville ou en tenue de sport diffusées sur les réseaux sociaux, au-delà de ses innombrables «Selfies» spontanés avec des jeunes et des moins jeunes, cette aura a transcendé tous les champs d’intervention du souverain marocain.
Plus évidente lorsqu’il s’agissait de domaines tels que la culture où Sa Majesté le Roi s’est imposé comme un précieux mécène et un catalyseur de la scène artistique nationale n’hésitant pas à s’afficher avec des stars locales et internationales, cette aura de jeunesse a également marqué de diverses manières les domaines politique, économique, social et diplomatique. Elle a fini par apposer de façon indélébile ce style «jeune» au règne de l’actuel souverain marocain, au-delà de toute considération d’âge et de temps.
L’annulation récente sur décision royale des traditionnelles festivités de la fête de la jeunesse, comme le réaménagement et la modernisation durant les précédentes années de certains us et coutumes de l’ancestral protocole Royal, s’inscrit certainement dans cet état d’esprit. Celui d’un Roi résolument «jeune», ouvert au changement et à l’évolution des mœurs. Et c’est cela le style Mohammed VI.
Majd EL ATOUABI