Le Royaume ne traverse pas une période de stagflation, "au contraire, nous sommes dans une phase de pression inflationniste qui se confirme", a expliqué Jouahri lors d'un point de presse tenu à l'issue de la première réunion du Conseil de BAM de l'année 2022.
La pression inflationniste se fait sentir, qu'il soit dans les pays développés ou les pays émergents, a-t-il ajouté, mettant en relief la trajectoire haussière de l’inflation qui est passée de 1,4% à en 2021 à un taux prévu de 4,7% en 2022.
L’année 2022 est marquée par l’inflation importée, a-t-il fait observer, estimant nécessaire de procéder à une actualisation plus fréquente de l'indice des prix à la consommation (IPC) en cette conjoncture.
Par ailleurs, le Wali de Bank Al-Maghrib a expliqué le maintien d’une politique monétaire accommodante par une croissance économique atone qui a ralenti, suite au repli de la valeur ajoutée agricole. Le maintien du taux directeur à 1,5% est motivé également par le retour prévu de l’inflation à des niveaux modérés en 2023, a-t-il fait remarquer.
Compte tenu des incertitudes qui entourent les développements géopolitiques liés à la situation en Ukraine et leurs implications éventuelles aux niveaux international et national, M. Jouahri a souligné que la Banque centrale continuera d’assurer un suivi étroit de l’évolution de la conjoncture économique et financière et procédera à une actualisation régulière de ses prévisions et de ses analyses.
La pression inflationniste se fait sentir, qu'il soit dans les pays développés ou les pays émergents, a-t-il ajouté, mettant en relief la trajectoire haussière de l’inflation qui est passée de 1,4% à en 2021 à un taux prévu de 4,7% en 2022.
L’année 2022 est marquée par l’inflation importée, a-t-il fait observer, estimant nécessaire de procéder à une actualisation plus fréquente de l'indice des prix à la consommation (IPC) en cette conjoncture.
Par ailleurs, le Wali de Bank Al-Maghrib a expliqué le maintien d’une politique monétaire accommodante par une croissance économique atone qui a ralenti, suite au repli de la valeur ajoutée agricole. Le maintien du taux directeur à 1,5% est motivé également par le retour prévu de l’inflation à des niveaux modérés en 2023, a-t-il fait remarquer.
Compte tenu des incertitudes qui entourent les développements géopolitiques liés à la situation en Ukraine et leurs implications éventuelles aux niveaux international et national, M. Jouahri a souligné que la Banque centrale continuera d’assurer un suivi étroit de l’évolution de la conjoncture économique et financière et procédera à une actualisation régulière de ses prévisions et de ses analyses.