Consciente que le secteur financier a un rôle primordial à jouer dans le domaine environnemental et soucieuse des menaces que font peser les risques climatiques sur la stabilité financière, BAM a inscrit le verdissement du système financier parmi ses priorités, a souligné M. Jouahri dans son mot contenu dans le rapport annuel sur la supervision bancaire au titre de l'exercice 2020.
"La crise Covid-19, de par son ampleur systémique mondiale, nous a également rappelé avec acuité la nécessité d'assurer une transition rapide et ordonnée vers une économie verte et durable", a-t-il dit.
L'urgence climatique et environnementale, a poursuivi M. Jouahri, appelle à une mobilisation immédiate pour éviter des chocs de grande envergure susceptibles de menacer les équilibres des écosystèmes naturels à l'échelle planétaire qui induiraient à leur tour des impacts systémiques sur la vie humaine aux plans sanitaire, social et économique.
Mobilisation tous azimuts
Dans ce cadre, BAM s'investit au niveau international à contribuer aux actions des réseaux des Banques Centrales pour le Verdissement du Système Financier (NGFS) et de l'Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI), a-t-il fait savoir.
Au niveau national, la Banque centrale a engagé plusieurs chantiers visant, d’une part, à mettre en place les bases d’une gestion des risques climatiques au niveau des banques et à promouvoir le rôle du secteur bancaire dans la transition vers une finance verte et respectueuse des impératifs de l’environnement
Par ailleurs, M. Jouahri a indiqué qu'au cours de l'année 2020, la protection de la clientèle a été au centre des préoccupations de Bank Al-Maghrib dans le contexte de la crise.
Les établissements de crédit ont été appelés à plus de transparence et de célérité dans le traitement des demandes de report d'échéance de crédits et de prêts garantis, a-t-il soutenu, ajoutant que plusieurs chantiers ont été également engagés pour rehausser la qualité de la relation banque-client et promouvoir une plus grande concurrence bancaire.
Ces chantiers portent notamment sur la mise en place d’un comparateur des tarifs bancaires et des dates de valeurs ainsi que l’opérationnalisation de la mobilité bancaire et de la délivrance des mainlevées des garanties après remboursement du crédit, a précisé le Wali de BAM.
D'après lui, la crise pandémique a aussi joué un rôle d’accélérateur du digital dans les services financiers tant du côté de l’offre bancaire que du côté des usagers.
Dans ce contexte, la Banque a œuvré à faciliter l'ouverture de comptes de paiement à distance pendant le confinement et défini les règles pour l’ouverture de comptes en ligne, a fait savoir M. Jouahri, notant qu'un tableau de bord pour le monitoring des services financiers numériques a été mis au point avec les acteurs pour mieux apprécier les avancées et les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
"Au total, cette crise inédite nous appelle, régulateur et secteur bancaire, à nous adapter aux nouveaux paradigmes induits par la pandémie et en saisir les opportunités à l’effet de consolider la stabilité financière, tout en catalysant nos efforts pour une finance plus inclusive, innovante et durable", a-t-il conclu.
"La crise Covid-19, de par son ampleur systémique mondiale, nous a également rappelé avec acuité la nécessité d'assurer une transition rapide et ordonnée vers une économie verte et durable", a-t-il dit.
L'urgence climatique et environnementale, a poursuivi M. Jouahri, appelle à une mobilisation immédiate pour éviter des chocs de grande envergure susceptibles de menacer les équilibres des écosystèmes naturels à l'échelle planétaire qui induiraient à leur tour des impacts systémiques sur la vie humaine aux plans sanitaire, social et économique.
Mobilisation tous azimuts
Dans ce cadre, BAM s'investit au niveau international à contribuer aux actions des réseaux des Banques Centrales pour le Verdissement du Système Financier (NGFS) et de l'Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI), a-t-il fait savoir.
Au niveau national, la Banque centrale a engagé plusieurs chantiers visant, d’une part, à mettre en place les bases d’une gestion des risques climatiques au niveau des banques et à promouvoir le rôle du secteur bancaire dans la transition vers une finance verte et respectueuse des impératifs de l’environnement
Par ailleurs, M. Jouahri a indiqué qu'au cours de l'année 2020, la protection de la clientèle a été au centre des préoccupations de Bank Al-Maghrib dans le contexte de la crise.
Les établissements de crédit ont été appelés à plus de transparence et de célérité dans le traitement des demandes de report d'échéance de crédits et de prêts garantis, a-t-il soutenu, ajoutant que plusieurs chantiers ont été également engagés pour rehausser la qualité de la relation banque-client et promouvoir une plus grande concurrence bancaire.
Ces chantiers portent notamment sur la mise en place d’un comparateur des tarifs bancaires et des dates de valeurs ainsi que l’opérationnalisation de la mobilité bancaire et de la délivrance des mainlevées des garanties après remboursement du crédit, a précisé le Wali de BAM.
D'après lui, la crise pandémique a aussi joué un rôle d’accélérateur du digital dans les services financiers tant du côté de l’offre bancaire que du côté des usagers.
Dans ce contexte, la Banque a œuvré à faciliter l'ouverture de comptes de paiement à distance pendant le confinement et défini les règles pour l’ouverture de comptes en ligne, a fait savoir M. Jouahri, notant qu'un tableau de bord pour le monitoring des services financiers numériques a été mis au point avec les acteurs pour mieux apprécier les avancées et les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
"Au total, cette crise inédite nous appelle, régulateur et secteur bancaire, à nous adapter aux nouveaux paradigmes induits par la pandémie et en saisir les opportunités à l’effet de consolider la stabilité financière, tout en catalysant nos efforts pour une finance plus inclusive, innovante et durable", a-t-il conclu.