Le 26 juin marque comme chaque année la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.
Cette date a été choisie en 1997 pour marquer d’une pierre blanche le 26 juin 1987, jour d’entrée en vigueur de la Convention contre la torture, aujourd’hui ratifiée par 167 pays.
Le texte éminemment important est aujourd’hui l’un des principaux outils de référence en matière de lutte contre la torture.
Si dans l’esprit de chacun, la torture peut prendre l’aspect de fortes violences, d’acharnement physique ou encore de harcèlement continu, la définition d’actes de torture telle que définie dans la convention de 1987 est bien plus large.
Dans le texte, la torture est définie par « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu'elle soit, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite ».
L’article 2 de la convention précise même que tout Etat ayant ratifié cette convention s’engage à prendre « des mesures législatives, administratives, judiciaires et autres mesures efficaces pour empêcher que des actes de torture soient commis dans tout territoire sous sa juridiction …»
Pour Amnesty International, la torture revêt une définition moins conventionnelle mais tout aussi claire en énumérant les violences « de nature physique, comme les coups et les décharges électriques, (…) de nature sexuelle, comme le viol ou l’humiliation sexuelle ou (…) de nature psychologique, comme la privation de sommeil ou la détention à l’isolement prolongée ».
26 juin, une journée de soutien à toutes les victimes de la torture
« On parle de torture lorsqu’une personne agissant dans l’exercice de ses fonctions officielles inflige des souffrances psychologiques ou physiques dans un but précis. Parfois, les autorités torturent une personne pour lui arracher des aveux pour une infraction ou pour obtenir des informations. Parfois, la torture est simplement utilisée comme une sanction qui répand la peur dans la société », précise enfin l’ONG de défense des droits humains.
Sur son site internet, l’ONU rappelle qu’en dépit de son « interdiction absolue », la torture « persiste dans toutes les régions du monde » et estime que « la protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains ».
« Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isolé sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence », poursuit à ce propos l’instance internationale.
Pour l’ONU, le 26 juin est désormais « l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture ».
Cette date a été choisie en 1997 pour marquer d’une pierre blanche le 26 juin 1987, jour d’entrée en vigueur de la Convention contre la torture, aujourd’hui ratifiée par 167 pays.
Le texte éminemment important est aujourd’hui l’un des principaux outils de référence en matière de lutte contre la torture.
Si dans l’esprit de chacun, la torture peut prendre l’aspect de fortes violences, d’acharnement physique ou encore de harcèlement continu, la définition d’actes de torture telle que définie dans la convention de 1987 est bien plus large.
Dans le texte, la torture est définie par « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu'elle soit, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite ».
L’article 2 de la convention précise même que tout Etat ayant ratifié cette convention s’engage à prendre « des mesures législatives, administratives, judiciaires et autres mesures efficaces pour empêcher que des actes de torture soient commis dans tout territoire sous sa juridiction …»
Pour Amnesty International, la torture revêt une définition moins conventionnelle mais tout aussi claire en énumérant les violences « de nature physique, comme les coups et les décharges électriques, (…) de nature sexuelle, comme le viol ou l’humiliation sexuelle ou (…) de nature psychologique, comme la privation de sommeil ou la détention à l’isolement prolongée ».
26 juin, une journée de soutien à toutes les victimes de la torture
« On parle de torture lorsqu’une personne agissant dans l’exercice de ses fonctions officielles inflige des souffrances psychologiques ou physiques dans un but précis. Parfois, les autorités torturent une personne pour lui arracher des aveux pour une infraction ou pour obtenir des informations. Parfois, la torture est simplement utilisée comme une sanction qui répand la peur dans la société », précise enfin l’ONG de défense des droits humains.
Sur son site internet, l’ONU rappelle qu’en dépit de son « interdiction absolue », la torture « persiste dans toutes les régions du monde » et estime que « la protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains ».
« Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isolé sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence », poursuit à ce propos l’instance internationale.
Pour l’ONU, le 26 juin est désormais « l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture ».