Le 8 mars n’est pas une journée comme les autres. Au fil des années, c’est devenu une occasion pour les politiques, les médias et la société civile, de parler des droits des femmes, de dénoncer les nombreuses discriminations, inégalités et violences qu’elles subissent et bien évidemment de souligner le chemin parcouru sur la voie du redressement. Il ne s’agit donc pas de faire la fête ou d’offrir des roses en guise d’hommage et des cadeaux charitables, mais plutôt de réfléchir à des mécanismes permettant d’améliorer le quotidien de la gent féminine au Maroc. Nul ne peut nier que lors des deux dernières décennies, des avancées majeures ont été réalisées par le Royaume, surtout au niveau législatif, pour constituer une société égalitaire. Mais nul n’ignore également que l’égalité de droits est certes atteinte dans les textes, mais tant s’en faut dans les faits. D’où l’appel Royal à une réforme structurelle du Code de la Famille, qui « ne suffit plus en tant que tel », suite à l’évolution de divers facteurs sociologiques, juridiques et culturels. Une réforme dont la réussite dépend de l’harmonisation des visions de toutes les parties concernées, malgré le fossé abyssal entre leurs visions respectives. Sa réussite dépend également et surtout de l’efficacité des chantiers titanesques lancés par l’Exécutif pour lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales et spatiales, qui contribuent largement à la précarisation des femmes.
Les politiques gouvernementales doivent ainsi apporter des changements concrets pour une réelle égalité non seulement entre les femmes et les hommes, mais aussi entre les femmes elles-mêmes. La réussite de la réforme repose, in fine, sur le mode de communication qui va l’accompagner pour assurer une transition « smooth » du Code de la Famille, tout en évitant toute «fracture sociale». Car la résistance réside souvent dans les mentalités. Espérons donc que 2024 sera l’année du Grand changement…
Les politiques gouvernementales doivent ainsi apporter des changements concrets pour une réelle égalité non seulement entre les femmes et les hommes, mais aussi entre les femmes elles-mêmes. La réussite de la réforme repose, in fine, sur le mode de communication qui va l’accompagner pour assurer une transition « smooth » du Code de la Famille, tout en évitant toute «fracture sociale». Car la résistance réside souvent dans les mentalités. Espérons donc que 2024 sera l’année du Grand changement…