Dans un festival Mawazine qu’on dit pourtant relativement boudé par le public cette année, la soirée du dimanche 23 juin restera dans les annales de l’actuelle édition comme celle qui a connu la plus grande affluence et surtout la plus forte effervescence. Ils ou plutôt elles, puisqu’il s’agissait d’un public essentiellement féminin, étaient en effet des milliers à déferler sur la grande scène de l’OLM Souissi, plusieurs heures avant le début du spectacle. Et comme elles étaient majoritairement mineures, ces groupies dénommées «Wanteez», en référence à leur groupe préféré, étaient flanquées pour la plupart de parents qui semblaient interloqués par l’ambiance survoltée et l’attitude limite hystérique de leurs enfants face à la prestation haute en couleurs et en gesticulations du Boys-band sud-coréen «Ateez».
Comment expliquer la percée au Maroc de ce groupe asiatique, venu d’un pays aussi lointain géographiquement et culturellement du nôtre et qui chante de surcroît dans une langue aussi inintelligible pour nos oreilles de Marocains que le «Hangugeo» ? Les subtilités de l’étrange alchimie qui a façonné le succès planétaire et non pas seulement marocain de formations sud-coréennes comme «Ateez» et surtout «BTS» et «Blackpink», qui ont réussi la gageure de ressusciter les codes qu’on pensait éculés de la vogue des boysband et des girls-band des années 1990, trouvent leur explication dans une véritable stratégie étatique initiée par Séoul pour renforcer le soft-power du «Pays du matin frais». L’objectif étant de diffuser de manière massive la culture sud-coréenne en amplifiant le succès mondial, non seulement de la K-pop mais également des fameuses K-Dramas, ces séries sud-coréennes à la sauce soap-opéra. Et ça marche !
En l’espace de quelques années, la Corée du Sud, qui était plutôt réputée pour ses performances industrielles dans le domaine de la construction automobile et de l’électronique grand public, jouit désormais d’une aura culturelle au rayonnement planétaire. Une aura qui lui vaut non seulement d’attirer un nombre de plus en plus grandissant de touristes attirés par la K-culture à destination desquels le ministère sud-coréen de l’Économie et des Finances vient d’ailleurs d’initier un visa spécial dénommé «K-culture training visa», mais qui permet aussi, dans la foulée, de mieux exporter des produits et des usages sud-coréens comme la mode vestimentaire, la cuisine, voire même la langue et la littérature dont l’actuelle percée mondiale était inimaginable, il y a à peine quelques années.
En atteste le nombre de plus en plus grandissant d’étudiants marocains et autres qui réfléchissent à faire des hautes études en Corée du Sud, ainsi que celui des restaurants coréens qui ouvrent partout dans le monde et même au Maroc. Vivement donc pareille déferlante et pareil succès pour notre bonne vieille M-pop !
Comment expliquer la percée au Maroc de ce groupe asiatique, venu d’un pays aussi lointain géographiquement et culturellement du nôtre et qui chante de surcroît dans une langue aussi inintelligible pour nos oreilles de Marocains que le «Hangugeo» ? Les subtilités de l’étrange alchimie qui a façonné le succès planétaire et non pas seulement marocain de formations sud-coréennes comme «Ateez» et surtout «BTS» et «Blackpink», qui ont réussi la gageure de ressusciter les codes qu’on pensait éculés de la vogue des boysband et des girls-band des années 1990, trouvent leur explication dans une véritable stratégie étatique initiée par Séoul pour renforcer le soft-power du «Pays du matin frais». L’objectif étant de diffuser de manière massive la culture sud-coréenne en amplifiant le succès mondial, non seulement de la K-pop mais également des fameuses K-Dramas, ces séries sud-coréennes à la sauce soap-opéra. Et ça marche !
En l’espace de quelques années, la Corée du Sud, qui était plutôt réputée pour ses performances industrielles dans le domaine de la construction automobile et de l’électronique grand public, jouit désormais d’une aura culturelle au rayonnement planétaire. Une aura qui lui vaut non seulement d’attirer un nombre de plus en plus grandissant de touristes attirés par la K-culture à destination desquels le ministère sud-coréen de l’Économie et des Finances vient d’ailleurs d’initier un visa spécial dénommé «K-culture training visa», mais qui permet aussi, dans la foulée, de mieux exporter des produits et des usages sud-coréens comme la mode vestimentaire, la cuisine, voire même la langue et la littérature dont l’actuelle percée mondiale était inimaginable, il y a à peine quelques années.
En atteste le nombre de plus en plus grandissant d’étudiants marocains et autres qui réfléchissent à faire des hautes études en Corée du Sud, ainsi que celui des restaurants coréens qui ouvrent partout dans le monde et même au Maroc. Vivement donc pareille déferlante et pareil succès pour notre bonne vieille M-pop !