Hassan, agriculteur de la région, qui produit des pommes de terre depuis des années et a récemment créé une coopérative avec d’autres agriculteurs à l’effet de développer et de valoriser les produits de ce village, affirme que les pommes de terre de Moulouya sont les meilleures au niveau national en termes de qualité. Elles sont également le premier produit à intégrer les marchés nationaux au début de chaque saison agricole.
Il a expliqué que le vrai danger qui guette leur production actuellement est le déficit hydrique, qui menace les plaines de la région, que ce soit l’eau de pluie pendant les saisons hivernale et printanière ou les eaux souterraines utilisées notamment pour irriguer les champs en été et en automne.
Le président de la Chambre d’Agriculture, Nizar Rihani, a souligné que la qualité des pommes de terre de la région de Moulouya est incomparable et connue au niveau national en raison de la particularité de la région froide avec des sols riches en sels minéraux et en eau, en plus du bon air ad hoc et d’autres grands avantages en termes de poids et de productivité par hectare.
Il a affirmé que c’est la seule région du Maroc qui produit les premières pommes de terre à chaque saison agricole, ajoutant que ses produits dominent le marché pendant les mois de septembre et octobre.
La culture de la pomme de terre à Moulouya s’étend sur une superficie de plus de 2000 hectares par an, ce qui représente 70% des activités agricoles de la zone, bien que d’autres cultures comme les carottes aient été introduites en plus des arbres fruitiers dans lesquels les pommes représentent actuellement 400 hectares.
La région connaît une dynamique économique importante pendant la saison des récoltes des pommes de terre, de début septembre à mi-novembre de chaque année, et devient, ainsi, une destination privilégiée pour la main-d’œuvre active, notamment celle provenant des régions de l’Ouest et de Saïss, en plus des villages de la province de Khénifra, compte tenu des rendements économiques importantes de cette activité. Moulouya comprend cinq communes rurales actives dans ce type de cultures et concentre d’importants investissements agricoles, mais le déficit des ressources hydriques se pose désormais avec acuité malgré l’emplacement de la région au milieu du réservoir d’eau de l’Atlas.
Il est ainsi nécessaire, poursuit-il, de réaliser trois barrages sur les différentes sources d’eau, afin de limiter les fuites d’eaux vers les profondeurs et d’en réguler le débit au plus grand bénéfice des terres arables.
Il est à noter que la production des pommes de terre au Maroc est estimée à 2 millions de tonnes par an sur une superficie totale d’environ 60.000 hectares, ce qui est à peine suffisant pour le marché interne, au moment où les exportations étaient estimées auparavant à environ 100.000 tonnes par an pour fléchir en 2019 à 10.000 tonnes seulement.
Il a expliqué que le vrai danger qui guette leur production actuellement est le déficit hydrique, qui menace les plaines de la région, que ce soit l’eau de pluie pendant les saisons hivernale et printanière ou les eaux souterraines utilisées notamment pour irriguer les champs en été et en automne.
Le président de la Chambre d’Agriculture, Nizar Rihani, a souligné que la qualité des pommes de terre de la région de Moulouya est incomparable et connue au niveau national en raison de la particularité de la région froide avec des sols riches en sels minéraux et en eau, en plus du bon air ad hoc et d’autres grands avantages en termes de poids et de productivité par hectare.
Il a affirmé que c’est la seule région du Maroc qui produit les premières pommes de terre à chaque saison agricole, ajoutant que ses produits dominent le marché pendant les mois de septembre et octobre.
La culture de la pomme de terre à Moulouya s’étend sur une superficie de plus de 2000 hectares par an, ce qui représente 70% des activités agricoles de la zone, bien que d’autres cultures comme les carottes aient été introduites en plus des arbres fruitiers dans lesquels les pommes représentent actuellement 400 hectares.
La région connaît une dynamique économique importante pendant la saison des récoltes des pommes de terre, de début septembre à mi-novembre de chaque année, et devient, ainsi, une destination privilégiée pour la main-d’œuvre active, notamment celle provenant des régions de l’Ouest et de Saïss, en plus des villages de la province de Khénifra, compte tenu des rendements économiques importantes de cette activité. Moulouya comprend cinq communes rurales actives dans ce type de cultures et concentre d’importants investissements agricoles, mais le déficit des ressources hydriques se pose désormais avec acuité malgré l’emplacement de la région au milieu du réservoir d’eau de l’Atlas.
Il est ainsi nécessaire, poursuit-il, de réaliser trois barrages sur les différentes sources d’eau, afin de limiter les fuites d’eaux vers les profondeurs et d’en réguler le débit au plus grand bénéfice des terres arables.
Il est à noter que la production des pommes de terre au Maroc est estimée à 2 millions de tonnes par an sur une superficie totale d’environ 60.000 hectares, ce qui est à peine suffisant pour le marché interne, au moment où les exportations étaient estimées auparavant à environ 100.000 tonnes par an pour fléchir en 2019 à 10.000 tonnes seulement.