La région du Moyen Atlas en général et la province de Khénifra en particulier sont connues par l’importance du legs culturel et civilisationnel transmis sur plusieurs générations qui ont su à travers le temps perpétuer et sauvegarder un riche patrimoine de traditions ancestrales millénaires.
A ce sujet, Latifa Maadini, actrice associative amazighe, relève que les tables ramadanesques des tribus berbères d’Aït Sgougou sont garnies de plats traditionnels en grande partie végétariens et préparés généralement par des produits du terroir. Parmi les incontournables des délices amazighs, on trouve «Ahrir» qui est une soupe d’herbes faite de farine de maïs et du lait, “Bouchiar”, ce pain traditionnel du blé tendre, “Arkhsis”, une brignolette de maïs ou d’orge tartinée au miel et au beurre naturels, “Tamgnoute” cette confiserie appelée aussi Sellou ou Zameta et qui est préparée à base de la farine du blé grillée mélangée à du beurre fondu et du miel, a fait savoir Latifa.
Les habitants du Moyen Atlas ont également perpétué jusqu’à nos jours l’habitude de rompre le jeûne avec des dattes et des oeufs fermiers, a-t-elle dit, notant que nombreuses sont les familles qui sont restées attachées à cette tradition transmise de génération en génération.
Les tables ramadanesques des tribus des zayanes au moment de la rupture du jeûne comme au dîner et au Sehou (repas d’avant l’aube) sont également emplies d’“Afetal” (Couscous de maïs) et d’“Ahlab” (Petit lait) ainsi que de tajine de poulet fermier ou de viande caprine aux oignons caramélisés, a ajouté Latifa.
“Oumtine” ce pain fermenté et saturé d’huile d’olive et de beurre naturel s’invitent également à presque toutes les tables des habitants des tribus d’Aït Sgougou lors du repas du Shour, a-t-elle poursuivi, précisant que cet aliment accompagné d’un verre de thé infusé sur les braises est très prisé par les gens de montagnes et surtout les agriculteurs qui se mettent au travail directement après le repas d’avant l’aube.
Pour sa part, El-Houssein Akedda, chercheur en histoire et patrimoine, a indiqué dans une déclaration similaire que les us et coutumes des tribus d’Aït Sgougou apparaissent clairement à travers la table de l’Iftar du Ramadan, estimant que les spécificités locales et les traditions résistent encore à l’épreuve du temps et que le cachet culturel amazigh est fortement présent et sauvegardé au niveau de toutes les agglomérations du Moyen Atlas. Il a fait observer que les habitants de la région du Moyen Atlas menaient une vie de nomades que ce soit l’été ou l’hiver et que la mosquée était sous forme de tente amovible faite en laine ainsi que ses tapis et qu’elle est renouvelée chaque mois de Ramadan.
Certaines coutumes qui rythmaient jadis le mois sacré du Ramadan ont commencé à se perdre petit à petit, a-t-il déploré, citant notamment les visites familiales après la rupture du jeûne, les dîners qui rassemblaient toute la famille, les contes des grands-mères aux petits enfants et les rencontres entre femmes pour discuter de la vie du prophète ainsi que les séances de tissage collectif de tapis.
Si les temps ont changé et certaines habitudes aussi, il n’en demeure pas moins que le Ramadan reste le mois de spiritualité, de dévotion et de piété pour les habitants des tribus d’Aït Sgougou qui multiplient en ce mois béni les actions de générosité, de partage, d’entraide et de solidarité.
A ce sujet, Latifa Maadini, actrice associative amazighe, relève que les tables ramadanesques des tribus berbères d’Aït Sgougou sont garnies de plats traditionnels en grande partie végétariens et préparés généralement par des produits du terroir. Parmi les incontournables des délices amazighs, on trouve «Ahrir» qui est une soupe d’herbes faite de farine de maïs et du lait, “Bouchiar”, ce pain traditionnel du blé tendre, “Arkhsis”, une brignolette de maïs ou d’orge tartinée au miel et au beurre naturels, “Tamgnoute” cette confiserie appelée aussi Sellou ou Zameta et qui est préparée à base de la farine du blé grillée mélangée à du beurre fondu et du miel, a fait savoir Latifa.
Les habitants du Moyen Atlas ont également perpétué jusqu’à nos jours l’habitude de rompre le jeûne avec des dattes et des oeufs fermiers, a-t-elle dit, notant que nombreuses sont les familles qui sont restées attachées à cette tradition transmise de génération en génération.
Les tables ramadanesques des tribus des zayanes au moment de la rupture du jeûne comme au dîner et au Sehou (repas d’avant l’aube) sont également emplies d’“Afetal” (Couscous de maïs) et d’“Ahlab” (Petit lait) ainsi que de tajine de poulet fermier ou de viande caprine aux oignons caramélisés, a ajouté Latifa.
“Oumtine” ce pain fermenté et saturé d’huile d’olive et de beurre naturel s’invitent également à presque toutes les tables des habitants des tribus d’Aït Sgougou lors du repas du Shour, a-t-elle poursuivi, précisant que cet aliment accompagné d’un verre de thé infusé sur les braises est très prisé par les gens de montagnes et surtout les agriculteurs qui se mettent au travail directement après le repas d’avant l’aube.
Pour sa part, El-Houssein Akedda, chercheur en histoire et patrimoine, a indiqué dans une déclaration similaire que les us et coutumes des tribus d’Aït Sgougou apparaissent clairement à travers la table de l’Iftar du Ramadan, estimant que les spécificités locales et les traditions résistent encore à l’épreuve du temps et que le cachet culturel amazigh est fortement présent et sauvegardé au niveau de toutes les agglomérations du Moyen Atlas. Il a fait observer que les habitants de la région du Moyen Atlas menaient une vie de nomades que ce soit l’été ou l’hiver et que la mosquée était sous forme de tente amovible faite en laine ainsi que ses tapis et qu’elle est renouvelée chaque mois de Ramadan.
Certaines coutumes qui rythmaient jadis le mois sacré du Ramadan ont commencé à se perdre petit à petit, a-t-il déploré, citant notamment les visites familiales après la rupture du jeûne, les dîners qui rassemblaient toute la famille, les contes des grands-mères aux petits enfants et les rencontres entre femmes pour discuter de la vie du prophète ainsi que les séances de tissage collectif de tapis.
Si les temps ont changé et certaines habitudes aussi, il n’en demeure pas moins que le Ramadan reste le mois de spiritualité, de dévotion et de piété pour les habitants des tribus d’Aït Sgougou qui multiplient en ce mois béni les actions de générosité, de partage, d’entraide et de solidarité.