Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX).
La crise sanitaire a profondément incarné l’incertitude et le désespoir dans les esprits des exportateurs marocains, qui ont été mis à l’arrêt pendant plus de quatre mois et qui aujourd’hui arrivent à peine à tirer leur épingle du jeu. Les dernières statistiques de l’Office de changes, qui font état d’une baisse estimé à 140 milliards de dirhams (MMDH) des exportations, corroborent bien ces propos. Par secteurs, l'Automobile s'est replié de 28,7%, le Textile et cuir de 29,5%, l'Aéronautique de 21,2%, l'Agriculture et agroalimentaire de 4,7%, Phosphates et dérivées de 4,2% et l'Électronique et électricité de 5,6%.
Face à cette conjoncture sinistrée et les indicateurs économiques à la baisse, seule une réelle résilience pourrait permettre de passer cette période de turbulence et mieux se positionner sur l’échiquier international et régional. C’est la logique dans laquelle se positionne l'Association marocaine des exportations (ASMEX), qui considèrent que «l’innovation et l’adaptation des opérateurs économiques à leur nouvel environnement» sont des leviers incontournables pour dépasser la crise actuelle.
L’association annonce ainsi un programme pour aller à la découverte de nouvelles voies dans de nouveaux marchés, pour faire du business, il s’agit entre autres de l’Ethiopie, le Canada, les Pays-Bas, l’Australie, la Chine…et la liste n’est pas exhaustive.
L’ASMEX commence par l’Ethiopie
«Actuellement, il y a un manque de visibilité certain sur l’ensemble des marchés mondiaux», nous confie Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’ASMEX, ajoutant que l’Union Européenne, principal client du Royaume, est profondément plongé dans la crise «ce qui a impacté gravement des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, le textile-habillement, le tourisme dont une grande partie est totalement liée à cette région». D’où la nécessité d’explorer de nouvelles débouchées et en urgences.
Ainsi, l’ASMEX à opter pour le choix de l’Ethiopie comme première destination à examiner. Le premier séminaire intitulé «Doing Business with Ethiopie» est prévu le Mercredi 16 septembre 2020.
Selon l’association, ce dernier a pour objectif de présenter l’environnement des affaires en Ethiopie, les opportunités d’export et d’investissement à saisir et conseiller sur les démarches à suivre pour améliorer ou même créer des affaires sur ce marché. La rencontre sera animée par Olivier Poujade, spécialiste de l’accompagnement des PME à l’international et particulièrement sur le marché africain à travers le cabinet Est Africa Gate.
L’ASMEX rappelle que le marché éthiopien a bénéficié «d’un intérêt particulier et d’un dynamisme exceptionnel» en matière de coopération «avec tout d’abord l’inscription de ce pays dans le programme de la Visite Royale dans le cadre de la coopération Sud-Sud, les visites de délégations d’hommes d’affaires, la signature de partenariats ou encore la participation du Maroc à des foires et salons professionnels», ce qui fait de lui un terrain propice pour l’export.
Face à cette conjoncture sinistrée et les indicateurs économiques à la baisse, seule une réelle résilience pourrait permettre de passer cette période de turbulence et mieux se positionner sur l’échiquier international et régional. C’est la logique dans laquelle se positionne l'Association marocaine des exportations (ASMEX), qui considèrent que «l’innovation et l’adaptation des opérateurs économiques à leur nouvel environnement» sont des leviers incontournables pour dépasser la crise actuelle.
L’association annonce ainsi un programme pour aller à la découverte de nouvelles voies dans de nouveaux marchés, pour faire du business, il s’agit entre autres de l’Ethiopie, le Canada, les Pays-Bas, l’Australie, la Chine…et la liste n’est pas exhaustive.
L’ASMEX commence par l’Ethiopie
«Actuellement, il y a un manque de visibilité certain sur l’ensemble des marchés mondiaux», nous confie Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’ASMEX, ajoutant que l’Union Européenne, principal client du Royaume, est profondément plongé dans la crise «ce qui a impacté gravement des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, le textile-habillement, le tourisme dont une grande partie est totalement liée à cette région». D’où la nécessité d’explorer de nouvelles débouchées et en urgences.
Ainsi, l’ASMEX à opter pour le choix de l’Ethiopie comme première destination à examiner. Le premier séminaire intitulé «Doing Business with Ethiopie» est prévu le Mercredi 16 septembre 2020.
Selon l’association, ce dernier a pour objectif de présenter l’environnement des affaires en Ethiopie, les opportunités d’export et d’investissement à saisir et conseiller sur les démarches à suivre pour améliorer ou même créer des affaires sur ce marché. La rencontre sera animée par Olivier Poujade, spécialiste de l’accompagnement des PME à l’international et particulièrement sur le marché africain à travers le cabinet Est Africa Gate.
L’ASMEX rappelle que le marché éthiopien a bénéficié «d’un intérêt particulier et d’un dynamisme exceptionnel» en matière de coopération «avec tout d’abord l’inscription de ce pays dans le programme de la Visite Royale dans le cadre de la coopération Sud-Sud, les visites de délégations d’hommes d’affaires, la signature de partenariats ou encore la participation du Maroc à des foires et salons professionnels», ce qui fait de lui un terrain propice pour l’export.