En cette période de confinement où les habitudes ont forcément et amplement changé, une large frange de Marocains cherche à s’instruire. Aussi, le Parti de l’Istiqlal saisit cette occasion de quête à l’instruction pour lancer, à partir d’aujourd’hui, dimanche 29 mars, à 14h00, sur sa page Facebook l’émission de la version lue de l’œuvre grandiose du Leader de la libération feu Allal El Fassi : « L’autocritique ».
Dans ce livre phare, entre autres écrits prestigieux de l’homme de lettres, de fiqh et de politique qu’était Allal El Fassi, « Al naqd al dhati », on retrouve des idées et des positions audacieuses et détonantes. C’est ainsi qu’en avance sur son temp, Si Allal, et dès les années 1940, a demandé l’interdiction de la polygamie au Maroc. En partant d’une lecture des textes religieux, qui prend en considération l’évolution de la société, la dignité de la femme et la nécessité d’établir une véritable justice au sein de la famille, il plaidait pour mettre fin à cette pratique.
Une position iconoclaste, venant d’un alem, à une époque où la polygamie était un usage normal et indiscutable. C’est au nom de cette même interprétation éclairée des textes religieux qu’il s’est opposé au mariage des mineurs et a demandé d’établir une loi qui fixe un âge minimum légal pour pouvoir établir cette union.
Dans les pages lumineuses de ses livres, qu’il faut placer dans leur contexte historique et culturel pour apprécier leur audace, il s’attaque aux idées figées et au conservatisme qui altèrent l’évolution du pays. Il défend alors l’accès de la femme à l’éducation, à la fonction publique, au commerce et au militantisme politique. Des positions et des valeurs qui sont toujours d’actualité, et qui font de Allal El Fassi un immense intellectuel et un grand dirigeant politique.
Dans ce livre phare, entre autres écrits prestigieux de l’homme de lettres, de fiqh et de politique qu’était Allal El Fassi, « Al naqd al dhati », on retrouve des idées et des positions audacieuses et détonantes. C’est ainsi qu’en avance sur son temp, Si Allal, et dès les années 1940, a demandé l’interdiction de la polygamie au Maroc. En partant d’une lecture des textes religieux, qui prend en considération l’évolution de la société, la dignité de la femme et la nécessité d’établir une véritable justice au sein de la famille, il plaidait pour mettre fin à cette pratique.
Une position iconoclaste, venant d’un alem, à une époque où la polygamie était un usage normal et indiscutable. C’est au nom de cette même interprétation éclairée des textes religieux qu’il s’est opposé au mariage des mineurs et a demandé d’établir une loi qui fixe un âge minimum légal pour pouvoir établir cette union.
Dans les pages lumineuses de ses livres, qu’il faut placer dans leur contexte historique et culturel pour apprécier leur audace, il s’attaque aux idées figées et au conservatisme qui altèrent l’évolution du pays. Il défend alors l’accès de la femme à l’éducation, à la fonction publique, au commerce et au militantisme politique. Des positions et des valeurs qui sont toujours d’actualité, et qui font de Allal El Fassi un immense intellectuel et un grand dirigeant politique.