Une saison qui s’annonce austère
L’arrivage de la nouvelle collection automne-hiver était chaque année au rendez-vous. Cette année, la situation est radicalement différente. Le secteur du prêt à porter a été malmené par la crise sanitaire. En effet, l’espoir de reprendre l’activité était fort présent chez les gérants des magasins, du fait que le mois de septembre est souvent attendu par les adeptes du shopping.
« Cette année a été chaotique en termes de vente, malgré le dé-confinement, les choses n’ont pas bougé d’un Iota », nous confie une responsable de la marque anglaise « Lee Cooper » à Rabat, ajoutant que la demande dans leur magasin a connu une baisse estimée à 80%. En effet les mesures préventives ont imposé des règles rigides afin de prémunir les clients, ce qui explique I ’interdiction de l’essayage des habits. « La contrainte d’essayage de vêtement a de même freiné la plupart des clients pour acheter des articles » a-t-elle précisé en rajoutant qu’il y a une « régression très visible au niveau du pouvoir d’achat ».
Par ailleurs, le fait aussi que les familles marocaines désertent les magazines témoigne d’une dégradation de leur pouvoir d’achat qui, dans cette crise sanitaire, a subi une nette dégradation. Les chiffres du haut-commissariat au plan qui avait indiqué que les ménages marocains avaient réduit leur consommation de 6,7%, sont là pour le confirmer.
Bien que des magasins aient réduit les prix de leurs articles, la demande demeure toujours très faible.
S’agissant des stocks de vêtements disponibles, les complications logistiques imposées par la pandémie (notamment, la fermeture des frontières) ont significativement impactée le nouvel arrivage, a indiqué la responsable du magasin Lee Cooper.
De l’autre côté, le responsable du magasin H&M, situé à Rabat Center nous a affirmé que la baisse des ventes trouve racine également dans le chiffre réduit des visiteurs. Rappelons que suite aux mesures sanitaires, un plafond de visiteurs a été mis en œuvre par le centre commercial, les magasins n’ont pas le droit d’accueillir plus d’une dizaine de personne, et ce, afin de protéger les clients ainsi que le personnel des boutiques de possibles contaminations.
Les soldes orphelins
Tachant de remédier à la chute de leur chiffre d’affaires, les boutiques ont essayé de liquider leurs marchandises entassées dans leurs caissons de rangement depuis la saison du printemps pour laisser place au nouvel arrivage d’automne, mais sans succès.
Les soldes d’été ont démarré il y’a un mois, mais les acheteurs se plaignent des pseudos soldes. Les consommateurs estiment que tous les articles soldés restent chers malgré les -70% affichés par les enseignes. A cet égard, l’une des clientes du centre commercial a exprimé son mécontentement en précisant que « ces articles ne méritent pas leurs prix ».
Crise économique, inflation et prolifération des cas du coronavirus, plusieurs facteurs responsables de cette frilosité des consommateurs, qui ne prennent plus plaisir à faire leur shopping.
La crise sanitaire de la Covid19 a durement touché le monde de la mode en lui assénant un coup dur qui pourrait être mortel pour plusieurs enseignes. Le recul des ventes risque d’avoir des conséquences importantes à moyen voir à long terme sur le secteur des vêtements et du textile.
L’arrivage de la nouvelle collection automne-hiver était chaque année au rendez-vous. Cette année, la situation est radicalement différente. Le secteur du prêt à porter a été malmené par la crise sanitaire. En effet, l’espoir de reprendre l’activité était fort présent chez les gérants des magasins, du fait que le mois de septembre est souvent attendu par les adeptes du shopping.
« Cette année a été chaotique en termes de vente, malgré le dé-confinement, les choses n’ont pas bougé d’un Iota », nous confie une responsable de la marque anglaise « Lee Cooper » à Rabat, ajoutant que la demande dans leur magasin a connu une baisse estimée à 80%. En effet les mesures préventives ont imposé des règles rigides afin de prémunir les clients, ce qui explique I ’interdiction de l’essayage des habits. « La contrainte d’essayage de vêtement a de même freiné la plupart des clients pour acheter des articles » a-t-elle précisé en rajoutant qu’il y a une « régression très visible au niveau du pouvoir d’achat ».
Par ailleurs, le fait aussi que les familles marocaines désertent les magazines témoigne d’une dégradation de leur pouvoir d’achat qui, dans cette crise sanitaire, a subi une nette dégradation. Les chiffres du haut-commissariat au plan qui avait indiqué que les ménages marocains avaient réduit leur consommation de 6,7%, sont là pour le confirmer.
Bien que des magasins aient réduit les prix de leurs articles, la demande demeure toujours très faible.
S’agissant des stocks de vêtements disponibles, les complications logistiques imposées par la pandémie (notamment, la fermeture des frontières) ont significativement impactée le nouvel arrivage, a indiqué la responsable du magasin Lee Cooper.
De l’autre côté, le responsable du magasin H&M, situé à Rabat Center nous a affirmé que la baisse des ventes trouve racine également dans le chiffre réduit des visiteurs. Rappelons que suite aux mesures sanitaires, un plafond de visiteurs a été mis en œuvre par le centre commercial, les magasins n’ont pas le droit d’accueillir plus d’une dizaine de personne, et ce, afin de protéger les clients ainsi que le personnel des boutiques de possibles contaminations.
Les soldes orphelins
Tachant de remédier à la chute de leur chiffre d’affaires, les boutiques ont essayé de liquider leurs marchandises entassées dans leurs caissons de rangement depuis la saison du printemps pour laisser place au nouvel arrivage d’automne, mais sans succès.
Les soldes d’été ont démarré il y’a un mois, mais les acheteurs se plaignent des pseudos soldes. Les consommateurs estiment que tous les articles soldés restent chers malgré les -70% affichés par les enseignes. A cet égard, l’une des clientes du centre commercial a exprimé son mécontentement en précisant que « ces articles ne méritent pas leurs prix ».
Crise économique, inflation et prolifération des cas du coronavirus, plusieurs facteurs responsables de cette frilosité des consommateurs, qui ne prennent plus plaisir à faire leur shopping.
La crise sanitaire de la Covid19 a durement touché le monde de la mode en lui assénant un coup dur qui pourrait être mortel pour plusieurs enseignes. Le recul des ventes risque d’avoir des conséquences importantes à moyen voir à long terme sur le secteur des vêtements et du textile.