Dans son allocution à la Chambre des représentants, le groupe istiqlalien a appelé à l’examen du futur budget sectoriel du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, prévu dans les prochaines lois de finances.
Ces parlementaires ont également appelé à la préparation d'un arsenal juridique pour l’activation du Conseil national des langues et de la culture marocaine, créé par la Constitution marocaine de 2011, et chargé de la protection et du développement des langues arabe et amazighe et des diverses expressions culturelles marocaines.
Ils ont également appelé, lors de cette réunion tenue en présence du ministre de la Jeunesse, la Culture et la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, à l’activation de la loi relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, ainsi que de la loi portant création du Conseil supérieur des langues et de la culture marocaine.
L’accent a été mis, en outre, sur l’importance de mettre en valeur l’image du Maroc sur le plan culturel. « Il est nécessaire d'œuvrer pour la réhabilitation et le rayonnement de la culture, la pensée marocaine et l'identité nationale, ainsi que pour la diversité culturelle afin de protéger les différents aspects de la culture marocaine de l'invasion intellectuelle », relève-t-on.
Ils ont exhorté le gouvernement, par ailleurs, à soutenir et à accompagner les penseurs et les artistes, et à améliorer leurs conditions, ainsi qu’à la protection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel, notamment avec la promotion des droits de propriété intellectuelle pour protéger la créativité.
Concernant le domaine de la communication, les parlementaires ont appelé à prêter une attention à la situation des traducteurs, « parce que la traduction est la base de l'ouverture sur le monde ».
Ainsi, il est nécessaire d’élaborer une nouvelle vision pour accompagner les mutations que connaît
le secteur de la communication sur les plans numérique et technologique.
« Avec vous, nous nous attendons à une politique culturelle capable d'accompagner le développement économique et la transformation sociale, et qui soit à même d'assurer la bonne application de la Constitution », ajoute le groupe de l'Istiqlal.