Moins d’une semaine après la reconnaissance par Madrid du Plan d’autonomie du Sahara comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », le Chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez s’est rendu à Sebta et Mellilia le 23 mars pour une visite express. L’occasion pour ce dernier de rappeler l’importance accordée à la remise sur les rails de l’axe Rabat-Madrid.
« Maintenir cette relation était insoutenable…, aujourd’hui s’ouvre une période de relations plus solides », a précisé Sanchez lors d’un point de presse. Sanchez a également expliqué que « durant 10 mois, nous n’avons que peu ou pas du tout communiqué sur le sujet, tout en maintenant un travail diplomatique silencieux. Le résultat est positif pour l’Espagne et le Maroc. Nous sommes allés plus loin que mettre fin à la crise, nous avons posé les bases d’une relation encore plus forte et solide avec le Royaume du Maroc ».
Pedro Sanchez a également indiqué que la nouvelle posture diplomatique sur la question du Sahara marocain était loin d’être une exception au niveau européen, « le gouvernement espagnol s’est aligné sur une position déjà adoptée par d’autres nations puissantes et de premier plan, à l’image de la France et de l’Allemagne ».
Pedro Sanchez a profité de son passage dans les deux villes occupées pour annoncer aux autorités et milieux d’affaires de Sebta et Mellilia « la possible reprise du trafic des personnes et des biens ». Ce qui, en d’autres mots, signifie la réouverture des passages frontaliers, voire même la réouverture de la douane commerciale entre Nador et Mellilia. Reste à savoir sous quelles bases seront rouverts ces passages et si l’exemption du visa Schengen sera maintenue pour les habitants de Tétouan et de Nador. Pour l’heure, ce qui est sûr c’est que le nouveau partenariat entre Rabat et Madrid devrait, selon l’Exécutif espagnol, se traduire par un renforcement de la coopération sécuritaire, de la gestion des flux migratoires ou encore de liens économiques et commerciaux. Des dossiers qui devraient être discutés lors de la visite de José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol, à Rabat prévue pour le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole a, lors de sa prestation devant la Chambre basse, annoncé que l’agenda de la rencontre prévue avec Nasser Bourita devrait inclure « la normalisation complète des connexions maritimes entre les deux Royaumes ».
En clair, cette rencontre devrait officialiser la reprise de l’opération Marhaba via les ports espagnols. Une nouvelle qui devrait être accueillie avec soulagement par le gouvernement autonome andalous et les opérateurs portuaires d’Algéciras, Motril, Malaga et Tarifa qui craignaient le maintien du tracé excluant l’Espagne de l’opération.
« Maintenir cette relation était insoutenable…, aujourd’hui s’ouvre une période de relations plus solides », a précisé Sanchez lors d’un point de presse. Sanchez a également expliqué que « durant 10 mois, nous n’avons que peu ou pas du tout communiqué sur le sujet, tout en maintenant un travail diplomatique silencieux. Le résultat est positif pour l’Espagne et le Maroc. Nous sommes allés plus loin que mettre fin à la crise, nous avons posé les bases d’une relation encore plus forte et solide avec le Royaume du Maroc ».
Pedro Sanchez a également indiqué que la nouvelle posture diplomatique sur la question du Sahara marocain était loin d’être une exception au niveau européen, « le gouvernement espagnol s’est aligné sur une position déjà adoptée par d’autres nations puissantes et de premier plan, à l’image de la France et de l’Allemagne ».
Pedro Sanchez a profité de son passage dans les deux villes occupées pour annoncer aux autorités et milieux d’affaires de Sebta et Mellilia « la possible reprise du trafic des personnes et des biens ». Ce qui, en d’autres mots, signifie la réouverture des passages frontaliers, voire même la réouverture de la douane commerciale entre Nador et Mellilia. Reste à savoir sous quelles bases seront rouverts ces passages et si l’exemption du visa Schengen sera maintenue pour les habitants de Tétouan et de Nador. Pour l’heure, ce qui est sûr c’est que le nouveau partenariat entre Rabat et Madrid devrait, selon l’Exécutif espagnol, se traduire par un renforcement de la coopération sécuritaire, de la gestion des flux migratoires ou encore de liens économiques et commerciaux. Des dossiers qui devraient être discutés lors de la visite de José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol, à Rabat prévue pour le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole a, lors de sa prestation devant la Chambre basse, annoncé que l’agenda de la rencontre prévue avec Nasser Bourita devrait inclure « la normalisation complète des connexions maritimes entre les deux Royaumes ».
En clair, cette rencontre devrait officialiser la reprise de l’opération Marhaba via les ports espagnols. Une nouvelle qui devrait être accueillie avec soulagement par le gouvernement autonome andalous et les opérateurs portuaires d’Algéciras, Motril, Malaga et Tarifa qui craignaient le maintien du tracé excluant l’Espagne de l’opération.