Depuis plusieurs semaines déjà, la France, comme d’autres pays européens, est le théâtre d’un débat houleux axé sur la pertinence de la généralisation du « pass sanitaire », ce sésame dont la détention ou non déterminera dans un avenir proche la libre circulation des gens, et par extension leur libre arbitre dans le choix ou le rejet de la solution vaccinale face à la pandémie du Coronavirus.
En France, toujours, ce débat a été prolongé par des manifestations massives de rejet de ce « pass » qui est assimilé par ses détracteurs à une atteinte aux libertés personnelles. Au Maroc où la probabilité de l’application de cette mesure restrictive se profile avec insistance, nul débat, ni manifestations, du moins pour le moment.
Mais à l’approche de la rentrée scolaire et après l’annonce de l’extension de la campagne nationale de vaccination aux enfants âgés de plus de 12 ans, la perspective d’un débrayage de la population n’est pas à écarter.
En effet, comment convaincre des parents rétifs à l’idée d’inoculer à leurs enfants, en plein processus de croissance, un vaccin sur lequel il n’existe encore aucun recul scientifique ? Comment ces mêmes parents réagiront à la privation de scolarisation de leurs enfants en mode présentiel, sous le motif qu’ils ne sont pas vaccinés et qu’ils ne disposent pas du fameux « pass » ? À cela s’ajoutent les interrogations des adultes « vaccino-sceptiques » qui seraient plus nombreux qu’on ne le pense et qui s’inquiètent déjà de la possibilité donnée à leurs employeurs, au cas où le « pass sanitaire » serait rendu obligatoire, de les licencier.
Plus prosaïquement, ils s’interrogent aussi sur la justesse des limites que ce « pass » leur imposera en matière de libre circulation, de voyage ou de simple accès à des lieux publics comme les restaurants, les cinémas, les théâtres ou les hammams.
Face à ces interrogations qui sommeillent aujourd’hui au sein de la société marocaine (mais plus pour longtemps), les autorités sanitaires, et les autorités tout court, seraient bien inspirées d’inaugurer ce débat et d’éclairer la population, avant que la rumeur et le café du commerce ne s’en emparent.
En France, toujours, ce débat a été prolongé par des manifestations massives de rejet de ce « pass » qui est assimilé par ses détracteurs à une atteinte aux libertés personnelles. Au Maroc où la probabilité de l’application de cette mesure restrictive se profile avec insistance, nul débat, ni manifestations, du moins pour le moment.
Mais à l’approche de la rentrée scolaire et après l’annonce de l’extension de la campagne nationale de vaccination aux enfants âgés de plus de 12 ans, la perspective d’un débrayage de la population n’est pas à écarter.
En effet, comment convaincre des parents rétifs à l’idée d’inoculer à leurs enfants, en plein processus de croissance, un vaccin sur lequel il n’existe encore aucun recul scientifique ? Comment ces mêmes parents réagiront à la privation de scolarisation de leurs enfants en mode présentiel, sous le motif qu’ils ne sont pas vaccinés et qu’ils ne disposent pas du fameux « pass » ? À cela s’ajoutent les interrogations des adultes « vaccino-sceptiques » qui seraient plus nombreux qu’on ne le pense et qui s’inquiètent déjà de la possibilité donnée à leurs employeurs, au cas où le « pass sanitaire » serait rendu obligatoire, de les licencier.
Plus prosaïquement, ils s’interrogent aussi sur la justesse des limites que ce « pass » leur imposera en matière de libre circulation, de voyage ou de simple accès à des lieux publics comme les restaurants, les cinémas, les théâtres ou les hammams.
Face à ces interrogations qui sommeillent aujourd’hui au sein de la société marocaine (mais plus pour longtemps), les autorités sanitaires, et les autorités tout court, seraient bien inspirées d’inaugurer ce débat et d’éclairer la population, avant que la rumeur et le café du commerce ne s’en emparent.
Majd EL ATOUABI