La décision de Paris de réduire de 50% les visas accordés aux ressortissants marocains, justifiée par Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, comme « une décision drastique », a suscité l’incompréhension du côté de Rabat. En témoigne la réaction de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, qui a considéré cette annonce comme étant « injustifiée », tout en prenant acte de la décision des autorités françaises.
Le Royaume a, en effet, fait preuve à maintes reprises de sa bonne volonté en matière de coopération sur la question de l’immigration clandestine en acceptant le principe d’expulsion des adultes et même des mineurs. Mais cela n’a pas empêché la France de mettre le Royaume dans le même sac que l’Algérie qui, elle, refuse toute coopération en la matière. Une posture qui vient jeter le doute sur les motivations réelles du gouvernement Macron dans un contexte préélectoral…
Face à la banalisation dans le paysage politico- médiatique des thèses et idées d’extrême-droite et la multiplication des sorties xénophobes, cette décision ressemble à s’y méprendre à une manoeuvre électorale.
D’un autre côté, cette annonce s’inscrit dans une série d’attaques ciblant le Royaume depuis le déclenchement de l’affaire Pegasus en passant par le récent documentaire à charge contre OCP Group diffusé sur une chaîne du groupe France-Télévision, des actions qui viennent après la réorientation stratégique opérée par Rabat vers sa profondeur atlantique et le renforcement de la coopération avec Washington et Londres. S’y ajoutent la reprise des relations avec Israël qui augure de la mise en place d’une coopération économique approfondie basée sur le win-win, tous secteurs confondus, ou encore l’annonce d’une refonte des systèmes de distribution en eau et électricité par l’Intérieur qui se traduira par la fin des privatisations dans le secteur qui ont profité à des groupes français. Si l’on analyse la récente sortie sous ce prisme, cela peut s’apparenter à des actions de guerre économique.
Le Royaume a, en effet, fait preuve à maintes reprises de sa bonne volonté en matière de coopération sur la question de l’immigration clandestine en acceptant le principe d’expulsion des adultes et même des mineurs. Mais cela n’a pas empêché la France de mettre le Royaume dans le même sac que l’Algérie qui, elle, refuse toute coopération en la matière. Une posture qui vient jeter le doute sur les motivations réelles du gouvernement Macron dans un contexte préélectoral…
Face à la banalisation dans le paysage politico- médiatique des thèses et idées d’extrême-droite et la multiplication des sorties xénophobes, cette décision ressemble à s’y méprendre à une manoeuvre électorale.
D’un autre côté, cette annonce s’inscrit dans une série d’attaques ciblant le Royaume depuis le déclenchement de l’affaire Pegasus en passant par le récent documentaire à charge contre OCP Group diffusé sur une chaîne du groupe France-Télévision, des actions qui viennent après la réorientation stratégique opérée par Rabat vers sa profondeur atlantique et le renforcement de la coopération avec Washington et Londres. S’y ajoutent la reprise des relations avec Israël qui augure de la mise en place d’une coopération économique approfondie basée sur le win-win, tous secteurs confondus, ou encore l’annonce d’une refonte des systèmes de distribution en eau et électricité par l’Intérieur qui se traduira par la fin des privatisations dans le secteur qui ont profité à des groupes français. Si l’on analyse la récente sortie sous ce prisme, cela peut s’apparenter à des actions de guerre économique.
Amine ATER