L’affaire Ghali continue de secouer le paysage judiciaire espagnol. Loin de jeter l’éponge, le juge Lasala, en charge de l’investigation, a repris ses auditions le lundi 07 février, avec en ligne de mire, cette fois, le numéro 2 de la police espagnole.
Déterminé à remonter la chaîne hiérarchique qui a permis l’entrée sans contrôle sur le territoire espagnol de Brahim Ghali, leader des séparatistes du Polisario, le juge d’instruction du tribunal de Saragosse tente, par ce nouveau round d’instructions, de savoir dans quelle mesure le ministre de l’Intérieur Fernando Grande Marlaska était au courant de l’arrivée de Ghali, après avoir exploré les pistes des Affaires étrangères et de l’armée de l’air. Le magistrat a également cherché à savoir pourquoi les éléments de la police, au courant de l’arrivée de Ghali, n’ont pas avisé l’Audiencia Nacional qui avait émis des mandats de recherche à son encontre.
En attendant le dénouement de cette affaire, les relations diplomatiques entre Rabat et Madrid sont loin d’avoir repris leur rythme de croisière, malgré les multiples déclarations de bonnes intentions du chef du gouvernement Pedro Sanchez et de son ministre des Affaires étrangères. Une situation qui n’a pas empêché le maintien du business entre les deux Royaumes, comme en témoignent le récent deal gazier et l’intérêt continu des investisseurs espagnols pour le marché marocain qui, selon plusieurs observateurs de la scène politique espagnole, pèsent de tout leur poids sur leur Exécutif pour déblocage imminent.
Les deux Royaumes sont, par ailleurs, condamnés à s’entendre, reste à savoir si Madrid consentira à revoir ses positions sur les sujets qui fâchent et surtout rompre avec la vision héritée du protectorat qui reste vivace dans plusieurs cercles influents en Espagne.
Déterminé à remonter la chaîne hiérarchique qui a permis l’entrée sans contrôle sur le territoire espagnol de Brahim Ghali, leader des séparatistes du Polisario, le juge d’instruction du tribunal de Saragosse tente, par ce nouveau round d’instructions, de savoir dans quelle mesure le ministre de l’Intérieur Fernando Grande Marlaska était au courant de l’arrivée de Ghali, après avoir exploré les pistes des Affaires étrangères et de l’armée de l’air. Le magistrat a également cherché à savoir pourquoi les éléments de la police, au courant de l’arrivée de Ghali, n’ont pas avisé l’Audiencia Nacional qui avait émis des mandats de recherche à son encontre.
En attendant le dénouement de cette affaire, les relations diplomatiques entre Rabat et Madrid sont loin d’avoir repris leur rythme de croisière, malgré les multiples déclarations de bonnes intentions du chef du gouvernement Pedro Sanchez et de son ministre des Affaires étrangères. Une situation qui n’a pas empêché le maintien du business entre les deux Royaumes, comme en témoignent le récent deal gazier et l’intérêt continu des investisseurs espagnols pour le marché marocain qui, selon plusieurs observateurs de la scène politique espagnole, pèsent de tout leur poids sur leur Exécutif pour déblocage imminent.
Les deux Royaumes sont, par ailleurs, condamnés à s’entendre, reste à savoir si Madrid consentira à revoir ses positions sur les sujets qui fâchent et surtout rompre avec la vision héritée du protectorat qui reste vivace dans plusieurs cercles influents en Espagne.
Amine ATER