Alors que nous nous acheminons prudemment, mais sûrement, vers une année électorale, les élections américaines qui ont tenu pendant plusieurs jours la planète en haleine, grouillent d’enseignements qui incitent à dresser quelques parallèles mesurés et tout aussi prudents.
Le premier de ces enseignements nous est donné par le taux de participation des Américains à ces élections, jugé d’ores et déjà comme historiquement haut. La leçon qui s’en dégage est que même en ces temps d’adversité, ou peut-être en raison justement de cette conjoncture pandémique et de crise économique, les gens voient en les urnes l’ultime issue pour changer leur quotidien. Gageons et espérons que ce sera aussi le cas chez nous et qu’une fois les prochaines échéances électorales échues, nos compatriotes ne céderont pas à l’habituelle tentation du fatalisme en s’engageant sérieusement dans le processus électoral.
L’autre enseignement, également lié à l’actuelle contexte pandémique, nous vient du programme du gagnant Joe Biden, ce vénérable septuagénaire, bientôt octogénaire, qui est passé en l’espace de quelques semaines du statut d’ «outsider» à celui de sérieux « challenger », et enfin à celui de «winner», poussant vers la sortie ce redoutable squale politique qu’est Donald Trump. Ce programme s’articule autour de deux principales mesures : la couverture médicale pour tous les Américains dans une sorte de remake perfectionné de l’ «Obamacare», du nom de son prestigieux prédécesseur démocrate, et le doublement du salaire minimum pour le faire passer de 7 dollars l’heure actuellement à 15 dollars. La leçon qui s’en dégage est que les scrutins électoraux, que ce soit en Amérique ou ailleurs, se joueront désormais et plus que jamais sur des questions foncièrement sociales et non plus sur les thématiques populistes chères aux histrions de la trempe de Trump.
En attendant, au Maroc, on en est toujours à polémiquer sur des détails techniques comme le faux débat autour du quotient électoral. Et le jour des élections, nos mauvais perdants, comme l’a fait le président américain sortant alors même que le comptage des bulletins n’était pas terminé, refuseront le verdict des urnes et crieront à la fraude et au complot…Une autre leçon de ces bien étranges élections américaines.
Le premier de ces enseignements nous est donné par le taux de participation des Américains à ces élections, jugé d’ores et déjà comme historiquement haut. La leçon qui s’en dégage est que même en ces temps d’adversité, ou peut-être en raison justement de cette conjoncture pandémique et de crise économique, les gens voient en les urnes l’ultime issue pour changer leur quotidien. Gageons et espérons que ce sera aussi le cas chez nous et qu’une fois les prochaines échéances électorales échues, nos compatriotes ne céderont pas à l’habituelle tentation du fatalisme en s’engageant sérieusement dans le processus électoral.
L’autre enseignement, également lié à l’actuelle contexte pandémique, nous vient du programme du gagnant Joe Biden, ce vénérable septuagénaire, bientôt octogénaire, qui est passé en l’espace de quelques semaines du statut d’ «outsider» à celui de sérieux « challenger », et enfin à celui de «winner», poussant vers la sortie ce redoutable squale politique qu’est Donald Trump. Ce programme s’articule autour de deux principales mesures : la couverture médicale pour tous les Américains dans une sorte de remake perfectionné de l’ «Obamacare», du nom de son prestigieux prédécesseur démocrate, et le doublement du salaire minimum pour le faire passer de 7 dollars l’heure actuellement à 15 dollars. La leçon qui s’en dégage est que les scrutins électoraux, que ce soit en Amérique ou ailleurs, se joueront désormais et plus que jamais sur des questions foncièrement sociales et non plus sur les thématiques populistes chères aux histrions de la trempe de Trump.
En attendant, au Maroc, on en est toujours à polémiquer sur des détails techniques comme le faux débat autour du quotient électoral. Et le jour des élections, nos mauvais perdants, comme l’a fait le président américain sortant alors même que le comptage des bulletins n’était pas terminé, refuseront le verdict des urnes et crieront à la fraude et au complot…Une autre leçon de ces bien étranges élections américaines.
Majd EL ATOUABI