Depuis le début de la pandémie du Covid et à chaque fois qu’il s’agissait de sujets sensibles ayant trait à des problématiques comme la mobilité, la santé ou l’éducation, le gouvernement s’est inscrit dans une étrange logique communicationnelle, marquée par une prudence excessive, où les non-dits et le flou sont les maîtres mots.
Cet état de fait, nous l’avions constaté lors de l’épisode tragique des Marocains bloqués à l’étranger, comme avec les nombreux épisodes de flou concernant la mobilité urbaine et intra-urbaine. Et ensuite avec le feuilleton tortueux mais à l’épilogue heureux de la reprise des classes en présentiel ou en distanciel. Aujourd’hui, cette habitude malsaine ressurgit à l’occasion de la réouverture du ciel et des frontières marocaines censée concerner les voyageurs d’ici et d’ailleurs.
La fin de la semaine précédente a en effet été marquée par un enchaînement d’informations contradictoires concernant la possibilité pour les Marocains résidant au Maroc de voyager vers des destinations étrangères et notamment européennes. Loin d’être frivole, le sujet est à prendre au sérieux puisqu’en ce début d’été et au bout d’environ deux années de sevrage touristique, beaucoup de Marocains commencent à préparer leurs plans de vacances vers des destinations étrangères où ils aspirent à un dépaysement tant attendu, de préférence à frais modérés, en cette période de vaches maigres.
Le hic, c’est que malgré la succession d’informations et de contre-informations émanant souvent de sources officielles, mais murmurées en off, concernant la possibilité ou non de voyager pour les personnes dûment vaccinées sans autorisation préalable, aucun communiqué officiel en dehors de celui déjà ancien des Affaires Etrangères, n’est venu jusqu’à l’écriture de ces lignes éclairer la lanterne de ces milliers de Marocains de la classe moyenne qui se retrouvent désemparés.
Ce déficit de communication ouvre la porte à toutes les interprétations, des plus sérieuses aux plus farfelues, dont on citera à titre indicatif et non exhaustif celle qui expliquerait ce flou par une volonté tacite et non assumée des autorités de prioriser les déplacements des MRE plutôt que des MRM, dans une logique d’économie des places d’avion déjà rares et de réduction des sorties de devises en cette période de crise, notamment à destination d’une Espagne réputée très attractive pour les moyennes bourses marocaines. On verra.
Cet état de fait, nous l’avions constaté lors de l’épisode tragique des Marocains bloqués à l’étranger, comme avec les nombreux épisodes de flou concernant la mobilité urbaine et intra-urbaine. Et ensuite avec le feuilleton tortueux mais à l’épilogue heureux de la reprise des classes en présentiel ou en distanciel. Aujourd’hui, cette habitude malsaine ressurgit à l’occasion de la réouverture du ciel et des frontières marocaines censée concerner les voyageurs d’ici et d’ailleurs.
La fin de la semaine précédente a en effet été marquée par un enchaînement d’informations contradictoires concernant la possibilité pour les Marocains résidant au Maroc de voyager vers des destinations étrangères et notamment européennes. Loin d’être frivole, le sujet est à prendre au sérieux puisqu’en ce début d’été et au bout d’environ deux années de sevrage touristique, beaucoup de Marocains commencent à préparer leurs plans de vacances vers des destinations étrangères où ils aspirent à un dépaysement tant attendu, de préférence à frais modérés, en cette période de vaches maigres.
Le hic, c’est que malgré la succession d’informations et de contre-informations émanant souvent de sources officielles, mais murmurées en off, concernant la possibilité ou non de voyager pour les personnes dûment vaccinées sans autorisation préalable, aucun communiqué officiel en dehors de celui déjà ancien des Affaires Etrangères, n’est venu jusqu’à l’écriture de ces lignes éclairer la lanterne de ces milliers de Marocains de la classe moyenne qui se retrouvent désemparés.
Ce déficit de communication ouvre la porte à toutes les interprétations, des plus sérieuses aux plus farfelues, dont on citera à titre indicatif et non exhaustif celle qui expliquerait ce flou par une volonté tacite et non assumée des autorités de prioriser les déplacements des MRE plutôt que des MRM, dans une logique d’économie des places d’avion déjà rares et de réduction des sorties de devises en cette période de crise, notamment à destination d’une Espagne réputée très attractive pour les moyennes bourses marocaines. On verra.
Anass MACHLOUKH