Nul ne peut nier que le Maroc a réalisé durant les deux dernières décennies des avancées notables sur les plans économique et social. Un progrès qui se traduit par la consolidation de l’industrie nationale, la multiplication des investissements, l’élargissement de la classe moyenne…et la liste est loin d’être exhaustive.
Cependant, l’économie nationale, basée sur une orientation ultra-libérale en grande perte de vitesse partout dans le monde, n’arrive toujours pas à atteindre son plein potentiel suite aux mille et une lacunes qui gangrènent nos institutions, et dont la corruption figure en tête de liste. En témoigne le Grand oral du Wali de Bank Al-Maghrib, prononcé samedi dernier, devant le Souverain, où il a mis l’accent sur la nécessité de redoubler les efforts pour lutter contre ce fléau et ses résultantes, telles que la concurrence déloyale, l’évasion fiscale et les subventions publiques non-rentables.
Un discours qui a eu, sans doute, l’effet d’une douche froide sur le chef de l’Exécutif, qui n’a pas manqué, durant ce mandat, de chanter les louanges des «efforts» du gouvernement dans la lutte contre la corruption et l’instauration des principes de la bonne gouvernance dans le pays.
Cela dit, il est vrai que l’application rigoureuse de la loi relative à l’Instance chargée de la lutte contre la corruption, comme recommandé par le patron de la Banque centrale, pourrait réduire ce phénomène qui mine l’intérêt général. Mais il faut se rendre à l’évidence que les zones grises, les foyers de corruption et le corporatisme, qui entravent le développement de notre société, ne peuvent être résorbés sans la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, qui constitue l’objet d’attente des Marocains depuis plusieurs années.
Grâce à ses méga-chantiers en cours de concrétisation, le Maroc pourrait transformer la crise en une opportunité et enclencher un nouvel élan en plaçant son économie sur un sentier de croissance forte, durable et inclusive.
Mais pour ce faire, il faut d’abord ancrer une gouvernance efficiente et efficace, avec des rôles et responsabilités clairement définis et une classe politique renouvelée sur la base d’une alternance démocratique, crédible et sociale. Une vision fortement défendue par le Parti de l’Istiqlal en vue de bâtir une société plus égalitaire et regagner la confiance d’une population noyée dans le désarroi.
Cependant, l’économie nationale, basée sur une orientation ultra-libérale en grande perte de vitesse partout dans le monde, n’arrive toujours pas à atteindre son plein potentiel suite aux mille et une lacunes qui gangrènent nos institutions, et dont la corruption figure en tête de liste. En témoigne le Grand oral du Wali de Bank Al-Maghrib, prononcé samedi dernier, devant le Souverain, où il a mis l’accent sur la nécessité de redoubler les efforts pour lutter contre ce fléau et ses résultantes, telles que la concurrence déloyale, l’évasion fiscale et les subventions publiques non-rentables.
Un discours qui a eu, sans doute, l’effet d’une douche froide sur le chef de l’Exécutif, qui n’a pas manqué, durant ce mandat, de chanter les louanges des «efforts» du gouvernement dans la lutte contre la corruption et l’instauration des principes de la bonne gouvernance dans le pays.
Cela dit, il est vrai que l’application rigoureuse de la loi relative à l’Instance chargée de la lutte contre la corruption, comme recommandé par le patron de la Banque centrale, pourrait réduire ce phénomène qui mine l’intérêt général. Mais il faut se rendre à l’évidence que les zones grises, les foyers de corruption et le corporatisme, qui entravent le développement de notre société, ne peuvent être résorbés sans la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, qui constitue l’objet d’attente des Marocains depuis plusieurs années.
Grâce à ses méga-chantiers en cours de concrétisation, le Maroc pourrait transformer la crise en une opportunité et enclencher un nouvel élan en plaçant son économie sur un sentier de croissance forte, durable et inclusive.
Mais pour ce faire, il faut d’abord ancrer une gouvernance efficiente et efficace, avec des rôles et responsabilités clairement définis et une classe politique renouvelée sur la base d’une alternance démocratique, crédible et sociale. Une vision fortement défendue par le Parti de l’Istiqlal en vue de bâtir une société plus égalitaire et regagner la confiance d’une population noyée dans le désarroi.
Saâd JAFRI