Vaccin, un mot qui nous fait désormais rêver et qui nous tient tous en haleine depuis la fin des tests cliniques et le lancement effectif de campagnes de vaccination dans plusieurs pays. L’espoir de retourner à la vie normale, après quasiment une année de lutte sanitaire, se faisant de plus en plus pressant, nous attendons avec impatience le début de notre propre campagne annoncée pour ce mois de décembre.
En attendant, les spéculations vont bon train et cela fait plusieurs semaines qu’un bruit court à Rabat et dans d’autres villes marocaines, selon lequel plusieurs personnalités et grands commis de l’Etat, ainsi que des représentants de corps sensibles de la vie publique, auraient déjà été vaccinés… avant l’heure, avant tout le monde ! Parole d’initiés et de proches de certains hauts cercles du pouvoir, dit-on comme pour valider cette «information» hautement confidentielle chuchotée dans certains salons.
Or, notre ministre de la Santé Khalid Aït Taleb, peu loquace avec la presse nationale, est enfin sorti de sa « retraite médiatique » pour contrebalancer ces «rumeurs», assurant que le Maroc n’avait pas encore reçu la moindre dose sur son quota de vaccin commandé à Sinopharm et AstraZeneca.
L’avenir nous dira qui avait tort et qui avait raison, mais cette manie bien de chez nous qui consiste à vouloir aller plus vite que le temps et faire mine de connaître les rouages et les coulisses de certains événements majeurs, renseigne sur ce rapport étrange que nous avons avec l’information. Apanage des seuls initiés et introduits dans les cercles proches du pouvoir, celle-ci a toujours été considérée comme un gage de puissance.
L’autre enseignement des rumeurs précampagne de vaccination est cette croyance également bien ancrée chez nous que tout domaine peut être sujet à cette quête incommensurable et bien marocaine de la «Hamza», qu’on peut traduire approximativement par la recherche d’opportunités et d’avantages, avant tout le monde. Sauf que la gratuité du vaccin, comme sa généralisation au profit de l’ensemble de la population nationale, a déjà été tranchée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Preuve s’il en est que tous les Marocains sont égaux… du moins devant le Covid.
En attendant, les spéculations vont bon train et cela fait plusieurs semaines qu’un bruit court à Rabat et dans d’autres villes marocaines, selon lequel plusieurs personnalités et grands commis de l’Etat, ainsi que des représentants de corps sensibles de la vie publique, auraient déjà été vaccinés… avant l’heure, avant tout le monde ! Parole d’initiés et de proches de certains hauts cercles du pouvoir, dit-on comme pour valider cette «information» hautement confidentielle chuchotée dans certains salons.
Or, notre ministre de la Santé Khalid Aït Taleb, peu loquace avec la presse nationale, est enfin sorti de sa « retraite médiatique » pour contrebalancer ces «rumeurs», assurant que le Maroc n’avait pas encore reçu la moindre dose sur son quota de vaccin commandé à Sinopharm et AstraZeneca.
L’avenir nous dira qui avait tort et qui avait raison, mais cette manie bien de chez nous qui consiste à vouloir aller plus vite que le temps et faire mine de connaître les rouages et les coulisses de certains événements majeurs, renseigne sur ce rapport étrange que nous avons avec l’information. Apanage des seuls initiés et introduits dans les cercles proches du pouvoir, celle-ci a toujours été considérée comme un gage de puissance.
L’autre enseignement des rumeurs précampagne de vaccination est cette croyance également bien ancrée chez nous que tout domaine peut être sujet à cette quête incommensurable et bien marocaine de la «Hamza», qu’on peut traduire approximativement par la recherche d’opportunités et d’avantages, avant tout le monde. Sauf que la gratuité du vaccin, comme sa généralisation au profit de l’ensemble de la population nationale, a déjà été tranchée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Preuve s’il en est que tous les Marocains sont égaux… du moins devant le Covid.
Anass MACHLOUKH