Face à un environnement régional de plus en plus instable, le Royaume se doit d’apporter un intérêt soutenu à la mise à niveau de ses capacités de défense. Une orientation confirmée par le budget record d’un peu plus de 115 milliards de DH alloué par le PLF 2022 au ministère délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, pour l’acquisition et la réparation des matériels des Forces Armées Royales.
Une montée en régime qui s’est, rappelons-le, faite de manière discrète avant d’apparaître en plein jour au moment jugé opportun par le Haut Commandement des FAR. Après le renforcement des flottes aériennes et navales, conjugué à l’amélioration des capacités de l’armée de terre, notamment en termes d’artillerie et de blindés, c’est maintenant au tour de la composante de défense antiaérienne d’être renforcée.
L’acquisition du système anti-drone Skylock, le feu vert accordé à la vente des batteries Patriot ou encore les discussions entourant la possible acquisition du dispositif israélien du Dôme de fer, témoignent de la volonté du Royaume de sanctuariser son territoire contre toute tentative d’agression qu’elle soit conventionnelle ou hybride.
Le Royaume doit, pour rappel, composer à l’Est avec un voisin belliciste et aux abois qui pourrait tenter la carte de l’affrontement pour détourner l’attention de sa population, alors qu’au Sud les séparatistes du Polisario multiplient les menaces de guerre et évoquent même de recourir au terrorisme. S’y ajoute l’instabilité chronique de la bande sahélo-saharienne qui représente un autre vecteur de risque pour le Royaume et ses intérêts régionaux.
Face à ce tumulte régional, le Maroc est obligé d’adopter un raisonnement insulaire, en termes de défense, ou de citadelle assiégée, ce qui signifie sanctuariser son territoire, son espace aérien et sa zone économique exclusive. La sanctuarisation signifie, par ailleurs, la protection de l’attractivité économique alors que le pays pose les bases de son Nouveau Modèle de Développement et aspire à se hisser en tant que puissance continentale.
Une montée en régime qui s’est, rappelons-le, faite de manière discrète avant d’apparaître en plein jour au moment jugé opportun par le Haut Commandement des FAR. Après le renforcement des flottes aériennes et navales, conjugué à l’amélioration des capacités de l’armée de terre, notamment en termes d’artillerie et de blindés, c’est maintenant au tour de la composante de défense antiaérienne d’être renforcée.
L’acquisition du système anti-drone Skylock, le feu vert accordé à la vente des batteries Patriot ou encore les discussions entourant la possible acquisition du dispositif israélien du Dôme de fer, témoignent de la volonté du Royaume de sanctuariser son territoire contre toute tentative d’agression qu’elle soit conventionnelle ou hybride.
Le Royaume doit, pour rappel, composer à l’Est avec un voisin belliciste et aux abois qui pourrait tenter la carte de l’affrontement pour détourner l’attention de sa population, alors qu’au Sud les séparatistes du Polisario multiplient les menaces de guerre et évoquent même de recourir au terrorisme. S’y ajoute l’instabilité chronique de la bande sahélo-saharienne qui représente un autre vecteur de risque pour le Royaume et ses intérêts régionaux.
Face à ce tumulte régional, le Maroc est obligé d’adopter un raisonnement insulaire, en termes de défense, ou de citadelle assiégée, ce qui signifie sanctuariser son territoire, son espace aérien et sa zone économique exclusive. La sanctuarisation signifie, par ailleurs, la protection de l’attractivité économique alors que le pays pose les bases de son Nouveau Modèle de Développement et aspire à se hisser en tant que puissance continentale.
Amine ATER
