Il y a deux ans de cela, le Covid-19 a fait son entrée en scène réveillant nos peurs les plus profondes, exaspérées par le surdosage médiatique au caractère anxiogène. Durant cette période, la pandémie a fait rage, infectant quelque 526 millions de personnes, dont plus de six millions ont rendu l’âme (plus de 16.000 au Maroc). Des pertes humaines regrettées, qui a priori paraissent énormes, mais qui demeurent bien loin des bilans meurtriers causés par la peste, Ebola ou encore la grippe espagnole qui a tué cinquante millions de personnes, alors que la planète comptait à peine deux milliards d’habitants.
Aujourd’hui, avec le peu de recul dont nous disposons, il serait donc légitime de dire que la psychose qui a accompagné la pandémie fût démesurée et que c’est surtout elle qui a conduit à la destruction des économies et des ménages. Avec la circulation de la variole du singe (Monkeypox) en Europe et en Amérique, la peur, la paranoïa et l’inquiétude resurgissent naturellement. Néanmoins, le grand défi est de tirer les bonnes leçons de l’épisode SARS-CoV-2.
Le virus est connu par la communauté scientifique, il est endémique depuis plus de deux décennies, son taux de létalité varie entre 3 et 10%, l’efficacité de la vaccination contre son infection frôle les 85%...c’est dire que l’affolement n’a pas lieu d’être.
Au Maroc, un plan de vigilance et de riposte finalisé verra le jour incessamment, qui, d’après le premier draft, paraît souple et permettrait à la roue économique de continuer de rouler dans son tracé, au moment où la saison estivale s’annonce (enfin) prometteuse. Au cas où la variole réussit à s’incruster dans le territoire national, elle causerait inévitablement des dégâts, mais qui resteraient limités tant que la communauté internationale, et surtout les grandes puissances, ne réitère pas les erreurs du passé en s’inscrivant dans des postures « précautionnistes ».
Aujourd’hui, avec le peu de recul dont nous disposons, il serait donc légitime de dire que la psychose qui a accompagné la pandémie fût démesurée et que c’est surtout elle qui a conduit à la destruction des économies et des ménages. Avec la circulation de la variole du singe (Monkeypox) en Europe et en Amérique, la peur, la paranoïa et l’inquiétude resurgissent naturellement. Néanmoins, le grand défi est de tirer les bonnes leçons de l’épisode SARS-CoV-2.
Le virus est connu par la communauté scientifique, il est endémique depuis plus de deux décennies, son taux de létalité varie entre 3 et 10%, l’efficacité de la vaccination contre son infection frôle les 85%...c’est dire que l’affolement n’a pas lieu d’être.
Au Maroc, un plan de vigilance et de riposte finalisé verra le jour incessamment, qui, d’après le premier draft, paraît souple et permettrait à la roue économique de continuer de rouler dans son tracé, au moment où la saison estivale s’annonce (enfin) prometteuse. Au cas où la variole réussit à s’incruster dans le territoire national, elle causerait inévitablement des dégâts, mais qui resteraient limités tant que la communauté internationale, et surtout les grandes puissances, ne réitère pas les erreurs du passé en s’inscrivant dans des postures « précautionnistes ».
Saâd JAFRI