Après deux années de gel, le «SMAP Immo», Salon dédié à l’immobilier organisé en France et en Europe depuis 1997, tient sa 17ème édition à Paris du 24 au 26 juin courant. Nul ne peut prédire si ce Salon orienté vers les Marocains du monde pourra apporter le coup de boost tant attendu par le secteur national de l’immobilier, ce qui est sûr en revanche, c’est que cet événement a le mérite de remettre au centre du débat la situation de détresse dans laquelle il vit.
Dangereusement éprouvé par les deux années de crise pandémique, l’immobilier croule aujourd’hui sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et autres matières premières dont il est friand comme le carburant, le béton, le bois, le fer ou le verre. Une flambée qui avait commencé avec l’explosion des tarifs du fret et du transport maritime consécutive à la pandémie et qui perdure aujourd’hui en raison de la guerre en Ukraine.
Parallèlement à cette augmentation des prix des intrants dont le surcoût sur le produit fini est immanquablement répercuté sur le client final, ce secteur doit aujourd’hui faire face aux effets néfastes de l’inflation sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui fournissait jadis l’essentiel des contingents d’acheteurs. Ce qui met les opérateurs face à un dilemme cornélien entre l’impératif d’écouler leurs stocks, de continuer à produire des logements à des prix non rédhibitoires, tout en maintenant leurs marges.
L’équation semble de facto insoluble, à moins que l’État ne consente à intervenir via des mécanismes incitatifs à même d’encourager la continuité de la production, tout autant que la consommation. Pour cette dernière, on se souvient de l’exonération partielle et temporaire des frais d’enregistrement décrétée en pleine crise du Covid et qui avait généré un léger sursaut du secteur de l’immobilier alors qu’il était en situation de détresse respiratoire. Quoiqu’insuffisante, cette mesure devrait être reconduite et prolongée dans le temps tout en étant couplée à d’autres mesures non budgétivores comme par exemple l’extrême simplification des procédures de restitution de l’IR à la source sur les crédits immobiliers. Notamment sous la forme d’un packaging clé en main dans le cadre du futur programme de logement dédié aux classes moyennes, annoncé lundi par la ministre de l’Habitat, Fatima-Zahra Mansouri.
En parallèle et afin de les inciter à continuer la production et sauver les emplois générés par leur activité, l’État devra instituer davantage d’exonérations au profit des opérateurs de l’immobilier. Il en va de la survie de plus d’un million d’emplois !
Dangereusement éprouvé par les deux années de crise pandémique, l’immobilier croule aujourd’hui sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et autres matières premières dont il est friand comme le carburant, le béton, le bois, le fer ou le verre. Une flambée qui avait commencé avec l’explosion des tarifs du fret et du transport maritime consécutive à la pandémie et qui perdure aujourd’hui en raison de la guerre en Ukraine.
Parallèlement à cette augmentation des prix des intrants dont le surcoût sur le produit fini est immanquablement répercuté sur le client final, ce secteur doit aujourd’hui faire face aux effets néfastes de l’inflation sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui fournissait jadis l’essentiel des contingents d’acheteurs. Ce qui met les opérateurs face à un dilemme cornélien entre l’impératif d’écouler leurs stocks, de continuer à produire des logements à des prix non rédhibitoires, tout en maintenant leurs marges.
L’équation semble de facto insoluble, à moins que l’État ne consente à intervenir via des mécanismes incitatifs à même d’encourager la continuité de la production, tout autant que la consommation. Pour cette dernière, on se souvient de l’exonération partielle et temporaire des frais d’enregistrement décrétée en pleine crise du Covid et qui avait généré un léger sursaut du secteur de l’immobilier alors qu’il était en situation de détresse respiratoire. Quoiqu’insuffisante, cette mesure devrait être reconduite et prolongée dans le temps tout en étant couplée à d’autres mesures non budgétivores comme par exemple l’extrême simplification des procédures de restitution de l’IR à la source sur les crédits immobiliers. Notamment sous la forme d’un packaging clé en main dans le cadre du futur programme de logement dédié aux classes moyennes, annoncé lundi par la ministre de l’Habitat, Fatima-Zahra Mansouri.
En parallèle et afin de les inciter à continuer la production et sauver les emplois générés par leur activité, l’État devra instituer davantage d’exonérations au profit des opérateurs de l’immobilier. Il en va de la survie de plus d’un million d’emplois !
Majd EL ATOUABI