Il fut un temps où le SMS régnait en maître. La communication d’urgence n’était pas un appel téléphonique mais un message de quelques mots. Le SMS a même servi à mettre fin à la mission de grands capitaines d’industrie. C’est ainsi que le veut la légende… En France, le licenciement par SMS a même fait jurisprudence quand 430 salariés d’une entreprise remerciés par texto ont été déboutés par un tribunal : Facebook, tweeter le remplacent lentement mais sûrement. C’est ainsi que le faucon John Bolton a été congédié de la Maison Blanche par un tweet de Donald Trump.
Les politiques ont découverts les vertus de la communication virtuelle et la force supposée des réseaux sociaux. Le post sur facebook a remplacé le communiqué de presse dans certains départements. La Map n’est même plus le canal obligé et de rigueur dans la communication gouvernementale. Ce privilège, elle doit le partager d’ores et déjà avec des milliers d’internautes.
Le post du ministre de la Culture (en charge également de la Communication), Othman El Ferdaous, annonçant une batterie de mesures pour la relance du secteur, a reçu 745 like, fut partagé 172 fois et commenté 141 fois… l’audience est-elle plus importante que celle d’une dépêche de la Map, plus circonstanciée et diffusée par quasiment l’ensemble des médias de la presse écrite, par exemple, et électronique ? Le doute est permis… Tweeter, par la limite qu’il impose à la longueur des tweets est une sorte de Barrah qui annonce mais ne développe pas le contenu de son message. C’est un exemple qui concerne plusieurs autres ministres et partis politiques. L’utilisation par des hommes politiques des réseaux sociaux est une bonne chose en soi, mais elle ne peut faire l’économie de l’information proprement dite. La communication gouvernementale ne peut en effet se suffire de tweets, SMS, posts sur Facebook ou de messages sur WhatsApp.
Et à moins de chercher uniquement l’effet d’annonce, cette communication a besoin de garder les règles de base de l’information publique efficiente, opérante pour la cible visée, la presse et ses lecteurs.
Les politiques ont découverts les vertus de la communication virtuelle et la force supposée des réseaux sociaux. Le post sur facebook a remplacé le communiqué de presse dans certains départements. La Map n’est même plus le canal obligé et de rigueur dans la communication gouvernementale. Ce privilège, elle doit le partager d’ores et déjà avec des milliers d’internautes.
Le post du ministre de la Culture (en charge également de la Communication), Othman El Ferdaous, annonçant une batterie de mesures pour la relance du secteur, a reçu 745 like, fut partagé 172 fois et commenté 141 fois… l’audience est-elle plus importante que celle d’une dépêche de la Map, plus circonstanciée et diffusée par quasiment l’ensemble des médias de la presse écrite, par exemple, et électronique ? Le doute est permis… Tweeter, par la limite qu’il impose à la longueur des tweets est une sorte de Barrah qui annonce mais ne développe pas le contenu de son message. C’est un exemple qui concerne plusieurs autres ministres et partis politiques. L’utilisation par des hommes politiques des réseaux sociaux est une bonne chose en soi, mais elle ne peut faire l’économie de l’information proprement dite. La communication gouvernementale ne peut en effet se suffire de tweets, SMS, posts sur Facebook ou de messages sur WhatsApp.
Et à moins de chercher uniquement l’effet d’annonce, cette communication a besoin de garder les règles de base de l’information publique efficiente, opérante pour la cible visée, la presse et ses lecteurs.
Abdallah BENSMAÏN