Le secteur de la logistique, notamment le segment du fret maritime, représente l’une des activités les plus impactées par la crise du Covid-19. La pandémie a dévoilé au grand jour la fragilité des chaînes de logistique à l’échelle mondiale, trop dépendantes du géant chinois.
Preuve en est l’explosion des prix des conteneurs en provenance de l’Empire du Milieu, qui ont augmenté de près de 1.000% depuis 2020. S’y ajoutent des pénuries d’équipements, l’encombrement des ports, voire la fermeture pure et simple d’unités portuaires à cause de la situation sanitaire. Un cocktail explosif qui a poussé la Conférence des Nations Unies pour le Développement (CNUCED) à tirer la sonnette d’alarme.
L’Organisation table ainsi sur une hausse de 1,5% des prix de la consommation au niveau mondial pour 2023, une flambée qui pourrait atteindre 7,5% pour les Etats insulaires et 2,2% pour les économies les moins avancées, là où les prix à l’importation devraient grimper de 11% durant la même période. Des hausses qui commencent déjà à se faire ressentir au niveau national, incitant l’Exécutif à renforcer la Caisse de Compensation de 16 milliards de DH et à mettre en place des mesures douanières pour maintenir le prix des intrants agricoles, notamment les céréales.
Une conjoncture exceptionnelle qui rappelle l’importance pour chaque pays de bénéficier d’une autonomie stratégique à tous les niveaux, de manière à se prémunir contre ce genre de chocs. Plus qu’une crise, cette conjoncture représente une opportunité pour le Maroc qui gagnerait à mettre en place une industrie de production de conteneurs. Investir rapidement ce segment dans ce contexte pourrait offrir un nouvea ru elais de croissance à l’économie national au moment où la pénurie de conteneurs fait.
La mise en place d’un tel chantier devrait permettre à la plateforme Maroc d’élargir encore plus son offre en tant que hub logistique, tout en proposant une offre compétitive à ses marchés naturels, à savoir l’Europe et l’Amérique du Nord. Une stratégie qui peut s’avérer gagnante, notamment si elle est renforcée par la résurgence du pavillon marocain. En témoignent les prévisions enthousiastes des opérateurs du fret maritime qui ont déjà annoncé des résultats record pour 2021.
Preuve en est l’explosion des prix des conteneurs en provenance de l’Empire du Milieu, qui ont augmenté de près de 1.000% depuis 2020. S’y ajoutent des pénuries d’équipements, l’encombrement des ports, voire la fermeture pure et simple d’unités portuaires à cause de la situation sanitaire. Un cocktail explosif qui a poussé la Conférence des Nations Unies pour le Développement (CNUCED) à tirer la sonnette d’alarme.
L’Organisation table ainsi sur une hausse de 1,5% des prix de la consommation au niveau mondial pour 2023, une flambée qui pourrait atteindre 7,5% pour les Etats insulaires et 2,2% pour les économies les moins avancées, là où les prix à l’importation devraient grimper de 11% durant la même période. Des hausses qui commencent déjà à se faire ressentir au niveau national, incitant l’Exécutif à renforcer la Caisse de Compensation de 16 milliards de DH et à mettre en place des mesures douanières pour maintenir le prix des intrants agricoles, notamment les céréales.
Une conjoncture exceptionnelle qui rappelle l’importance pour chaque pays de bénéficier d’une autonomie stratégique à tous les niveaux, de manière à se prémunir contre ce genre de chocs. Plus qu’une crise, cette conjoncture représente une opportunité pour le Maroc qui gagnerait à mettre en place une industrie de production de conteneurs. Investir rapidement ce segment dans ce contexte pourrait offrir un nouvea ru elais de croissance à l’économie national au moment où la pénurie de conteneurs fait.
La mise en place d’un tel chantier devrait permettre à la plateforme Maroc d’élargir encore plus son offre en tant que hub logistique, tout en proposant une offre compétitive à ses marchés naturels, à savoir l’Europe et l’Amérique du Nord. Une stratégie qui peut s’avérer gagnante, notamment si elle est renforcée par la résurgence du pavillon marocain. En témoignent les prévisions enthousiastes des opérateurs du fret maritime qui ont déjà annoncé des résultats record pour 2021.
Amine ATER