Alors que les représentants des enseignants contractuels semblent déterminés à poursuivre les protestations sociales, le ministre de l’Education nationale a également choisi de hausser le ton, lors de son passage à la première Chambre, en déclarant, sans retenue, que son département n’a imposé ce mode d’embauche à personne. Une déclaration qui risque d’accentuer davantage la crise entre les deux parties, à quelques semaines de la fin d’une année scolaire déjà sens dessus dessous, suite à la crise du Covid. Au milieu de ce combat de coqs, c’est encore les élèves qui payent le prix !
Il est vrai qu’avant leur recrutement, les candidats ont pris connaissance au préalable de toutes les données relatives à la situation professionnelle des cadres des académies. Toutefois, le plaidoyer de Saaïd Amzazi ne prend pas en considération le fait que dans un pays où les opportunités d’embauche se font rares comme un merle blanc, les Marocains se mettent au bricolage, communément appelé «teslak» dans nos rues, le temps de trouver un travail décent.
Il est aussi vrai qu’en substituant le statut de « contractuel » par « cadres des académies » en 2019, la tutelle a amélioré la situation de ses enseignants, notamment en termes de règles d’affectation, droit à la mobilité ou encore la possibilité de titularisation dans le cadre des académies, mais. Toutefois, ceux-ci ne disposent toujours pas d’un paramètre qui se situe au bas de la fameuse pyramide de Maslow, qui est la stabilité dont doivent bénéficier les fonctionnaires du ministère de l’Education.
A l’approche de la fin de cette année législative, il est désormais évident que l’actuel gouvernement passera la patate chaude à son successeur. Néanmoins, certaines formations politiques, et particulièrement le Parti de l’Istiqlal, semblent déterminées à mettre fin à ce régime qui contribue à la précarité et l’instabilité professionnelle de la famille éducative, notamment à travers l’exécution optimale d’un nouveau modèle de développement, objet d’attente de l’opinion publique nationale… l’espoir donc viendra des urnes électorales.
Il est vrai qu’avant leur recrutement, les candidats ont pris connaissance au préalable de toutes les données relatives à la situation professionnelle des cadres des académies. Toutefois, le plaidoyer de Saaïd Amzazi ne prend pas en considération le fait que dans un pays où les opportunités d’embauche se font rares comme un merle blanc, les Marocains se mettent au bricolage, communément appelé «teslak» dans nos rues, le temps de trouver un travail décent.
Il est aussi vrai qu’en substituant le statut de « contractuel » par « cadres des académies » en 2019, la tutelle a amélioré la situation de ses enseignants, notamment en termes de règles d’affectation, droit à la mobilité ou encore la possibilité de titularisation dans le cadre des académies, mais. Toutefois, ceux-ci ne disposent toujours pas d’un paramètre qui se situe au bas de la fameuse pyramide de Maslow, qui est la stabilité dont doivent bénéficier les fonctionnaires du ministère de l’Education.
A l’approche de la fin de cette année législative, il est désormais évident que l’actuel gouvernement passera la patate chaude à son successeur. Néanmoins, certaines formations politiques, et particulièrement le Parti de l’Istiqlal, semblent déterminées à mettre fin à ce régime qui contribue à la précarité et l’instabilité professionnelle de la famille éducative, notamment à travers l’exécution optimale d’un nouveau modèle de développement, objet d’attente de l’opinion publique nationale… l’espoir donc viendra des urnes électorales.
Saâd JAFRI