Mercredi, à huit heures du matin, les bureaux de vote des 12 régions du Royaume ont ouvert leurs portes aux quelque 17,509 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, pour élire les 395 députés de la Chambre des Représentants et plus de 31.000 élus communaux et régionaux.
L’enjeu du scrutin de cette année était d’inciter les citoyens à se rendre massivement aux urnes, en portant une attention particulière aux 3 millions de jeunes qui ont atteint, pour la première fois, l’âge de voter.
L’autre enjeu, et non des moindres, était les facilités logistiques pour fluidifier le processus de vote. Là encore, l’Etat a fourni l’effort d’avancer la date du jour « J » au mercredi au lieu du vendredi, qui était décrié par moult politiques, experts et citoyens. Toutefois, ces initiatives louables sont loin de remédier aux multiples manquements dont souffre notre système électoral, ne serait-ce que sur le plan logistique.
Dans un contexte de crise sanitaire marqué par les restrictions des déplacements, une partie non négligeable de Marocains, désireux d’exercer leur droit constitutionnel, ont raté leur rendez-vous, pour la simple et « ridicule » raison que l’adresse inscrite dans leur CIN se trouve à plus de 600 kilomètres de leurs lieux de travail.
Ces mêmes citoyennes et citoyens, bien qu’ils croient au changement et en l’importance de renouveler la classe politique en vue de donner un nouveau souffle au Maroc, ne peuvent se permettre de parcourir la moitié du pays pour donner leur voix : manque de temps, manque de moyens, manque de flexibilité au travail… Bref, les causes sont multiples.
Ainsi, les conditions et contraintes plus ou moins fastidieuses entourant le changement d’adresse ou de CIN auraient pu être atténuées à l’occasion de cette année électorale, pour permettre aux électeurs itinérants de prendre part aux divers scrutins.
Rapprocher les urnes de cette catégorie de Marocains aurait pu réduire (modestement) le taux d’abstention qui a dépassé les 50% durant les dernières législatives, d’autant que la pandémie était le parfait alibi d’introduire de nouvelles mesures pratiques aux élections tels le vote électronique ou la mise en place de bureaux spéciaux pour les électeurs dits périphériques. La prochaine fois peut-être…
L’enjeu du scrutin de cette année était d’inciter les citoyens à se rendre massivement aux urnes, en portant une attention particulière aux 3 millions de jeunes qui ont atteint, pour la première fois, l’âge de voter.
L’autre enjeu, et non des moindres, était les facilités logistiques pour fluidifier le processus de vote. Là encore, l’Etat a fourni l’effort d’avancer la date du jour « J » au mercredi au lieu du vendredi, qui était décrié par moult politiques, experts et citoyens. Toutefois, ces initiatives louables sont loin de remédier aux multiples manquements dont souffre notre système électoral, ne serait-ce que sur le plan logistique.
Dans un contexte de crise sanitaire marqué par les restrictions des déplacements, une partie non négligeable de Marocains, désireux d’exercer leur droit constitutionnel, ont raté leur rendez-vous, pour la simple et « ridicule » raison que l’adresse inscrite dans leur CIN se trouve à plus de 600 kilomètres de leurs lieux de travail.
Ces mêmes citoyennes et citoyens, bien qu’ils croient au changement et en l’importance de renouveler la classe politique en vue de donner un nouveau souffle au Maroc, ne peuvent se permettre de parcourir la moitié du pays pour donner leur voix : manque de temps, manque de moyens, manque de flexibilité au travail… Bref, les causes sont multiples.
Ainsi, les conditions et contraintes plus ou moins fastidieuses entourant le changement d’adresse ou de CIN auraient pu être atténuées à l’occasion de cette année électorale, pour permettre aux électeurs itinérants de prendre part aux divers scrutins.
Rapprocher les urnes de cette catégorie de Marocains aurait pu réduire (modestement) le taux d’abstention qui a dépassé les 50% durant les dernières législatives, d’autant que la pandémie était le parfait alibi d’introduire de nouvelles mesures pratiques aux élections tels le vote électronique ou la mise en place de bureaux spéciaux pour les électeurs dits périphériques. La prochaine fois peut-être…
Saâd JAFRI