L’Union nationale des travailleurs du Maroc (UNTM), bras syndical du PJD, a subi une débâcle dans les élections professionnelles qui se sont tenues du 16 au 20 juin.
C’est un véritable vote-sanction, notamment dans le secteur public auquel a dû faire face l’UNTM. Rien qu’au niveau de l’Education nationale, l’UNTM a vu ses délégués passer de 98 à 27 ! Enseignement supérieur, Justice, Santé…, le syndicat affilié au PJD, qui, pourtant, se montrait confiant quant à ce scrutin, a vu le nombre de ses délégués syndicaux fondre devant l’avancée de l’UGTM, l’UMT, la CDT ou encore les indépendants.
Ces derniers représentent ainsi les outsiders de ce scrutin professionnel, notamment dans le secteur privé. Ces premiers résultats représentent, par ailleurs, un avant-goût des élections générales et laissent profiler un possible vote-sanction pour le PJD après une décennie aux affaires. En effet, dix ans de politiques ultralibérales couplées à un dialogue social au point mort, semblent avoir passé facture au syndicat affilié au PJD.
Ce sont ainsi près d’un demi-million de fonctionnaires qui ont sanctionné le parti de la lampe via son syndicat, ce qui augure déjà d’une perte d’influence au niveau de la seconde Chambre. Rappelons, au passage, que ce dernier mandat gouvernemental a été marqué par la grogne, les sit-in et les grèves des professionnels de secteurs qui, auparavant, constituaient des viviers de voix pour le parti d’El Othmani.
Si la corrélation entre résultats des scrutins professionnels, locaux et nationaux n’est pas toujours évidente, il va sans dire que les élections des commissions paritaires qui viennent de se terminer révèlent une tendance nettement défavorable au parti de la lampe qui semble aujourd’hui payer la facture d’une décennie de politiques antisociales
C’est un véritable vote-sanction, notamment dans le secteur public auquel a dû faire face l’UNTM. Rien qu’au niveau de l’Education nationale, l’UNTM a vu ses délégués passer de 98 à 27 ! Enseignement supérieur, Justice, Santé…, le syndicat affilié au PJD, qui, pourtant, se montrait confiant quant à ce scrutin, a vu le nombre de ses délégués syndicaux fondre devant l’avancée de l’UGTM, l’UMT, la CDT ou encore les indépendants.
Ces derniers représentent ainsi les outsiders de ce scrutin professionnel, notamment dans le secteur privé. Ces premiers résultats représentent, par ailleurs, un avant-goût des élections générales et laissent profiler un possible vote-sanction pour le PJD après une décennie aux affaires. En effet, dix ans de politiques ultralibérales couplées à un dialogue social au point mort, semblent avoir passé facture au syndicat affilié au PJD.
Ce sont ainsi près d’un demi-million de fonctionnaires qui ont sanctionné le parti de la lampe via son syndicat, ce qui augure déjà d’une perte d’influence au niveau de la seconde Chambre. Rappelons, au passage, que ce dernier mandat gouvernemental a été marqué par la grogne, les sit-in et les grèves des professionnels de secteurs qui, auparavant, constituaient des viviers de voix pour le parti d’El Othmani.
Si la corrélation entre résultats des scrutins professionnels, locaux et nationaux n’est pas toujours évidente, il va sans dire que les élections des commissions paritaires qui viennent de se terminer révèlent une tendance nettement défavorable au parti de la lampe qui semble aujourd’hui payer la facture d’une décennie de politiques antisociales