A l’écriture de ces lignes, le résultat de la confrontation au sommet entre le Maroc et l’Egypte n’est pas encore connu. Souhaitons donc que les Lions de l’Atlas aient décrochés leur revanche face aux redoutables Pharaons auxquels on doit notre élimination des quarts de finale de l’édition 2017 de la Coupe d’Afrique.
Toutefois et quel que soit le résultat de cette rencontre décisive, un malaise qui plane depuis le début du tournoi et qui est devenu une évidence aujourd’hui mérite d’être souligné. Il s’agit de la domination désormais flagrante du foot business sur cette compétition continentale longtemps considérée comme l’une des plus populaires et des plus égalitaires dans le monde.
Jamais en effet le pouvoir de l’argent n’a semblé aussi discriminatoire que dans l’édition camerounaise qui se déroule actuellement sous nos yeux. Des révélations sur les conditions scandaleuses de séjour d’équipes nationales comme celle du Malawi que le Maroc vient de défaire en huitièmes de finale et dont les joueurs étaient selon leur entraîneur tenus de faire eux-mêmes leur linge sale, sans oublier les vaillants comoriens ou encore la Gambie dont les footballeurs étaient parqués par groupes de six dans la même chambre, laissent perplexe et instillent même un certain goût de culpabilité à nous autres grandes et puissantes nations du football africain logées dans des conditions décentes, mais financées rubis sur l’ongle.
De telles conditions sont susceptibles d’entacher même les plus méritées des victoires et ne manqueront pas de polluer le palmarès de l’équipe gagnante de la coupe. Il est vrai comme on l’a vu qu’il n’existe plus de petites équipes. Il est également vrai que le verdict des terrains reste de mise et quelques exploits miraculeux sont toujours possibles, mais dans l’actuel contexte pandémique où le moindre faux pas organisationnel et logistique rejaillit directement sur la composition et les performances des équipes, le rouleau compresseur de l’argent et des gros moyens a rarement été aussi impitoyable qu’il ne l’est aujourd’hui.
Remercions donc dieu d’être du bon côté de la barrière, mais n’oublions pas ces pays aux moyens modestes et aux grandes équipes dont l’ardeur sportive et combative mérite tout notre respect car elle faisait jadis et fera toujours, on l’espère, tout le charme de la Coupe d’Afrique.
Toutefois et quel que soit le résultat de cette rencontre décisive, un malaise qui plane depuis le début du tournoi et qui est devenu une évidence aujourd’hui mérite d’être souligné. Il s’agit de la domination désormais flagrante du foot business sur cette compétition continentale longtemps considérée comme l’une des plus populaires et des plus égalitaires dans le monde.
Jamais en effet le pouvoir de l’argent n’a semblé aussi discriminatoire que dans l’édition camerounaise qui se déroule actuellement sous nos yeux. Des révélations sur les conditions scandaleuses de séjour d’équipes nationales comme celle du Malawi que le Maroc vient de défaire en huitièmes de finale et dont les joueurs étaient selon leur entraîneur tenus de faire eux-mêmes leur linge sale, sans oublier les vaillants comoriens ou encore la Gambie dont les footballeurs étaient parqués par groupes de six dans la même chambre, laissent perplexe et instillent même un certain goût de culpabilité à nous autres grandes et puissantes nations du football africain logées dans des conditions décentes, mais financées rubis sur l’ongle.
De telles conditions sont susceptibles d’entacher même les plus méritées des victoires et ne manqueront pas de polluer le palmarès de l’équipe gagnante de la coupe. Il est vrai comme on l’a vu qu’il n’existe plus de petites équipes. Il est également vrai que le verdict des terrains reste de mise et quelques exploits miraculeux sont toujours possibles, mais dans l’actuel contexte pandémique où le moindre faux pas organisationnel et logistique rejaillit directement sur la composition et les performances des équipes, le rouleau compresseur de l’argent et des gros moyens a rarement été aussi impitoyable qu’il ne l’est aujourd’hui.
Remercions donc dieu d’être du bon côté de la barrière, mais n’oublions pas ces pays aux moyens modestes et aux grandes équipes dont l’ardeur sportive et combative mérite tout notre respect car elle faisait jadis et fera toujours, on l’espère, tout le charme de la Coupe d’Afrique.
Majd El Atouabi