Jamais le couscous n’aura confirmé avec autant de force ses capacités conciliatrices, au service de la paix entre membres d’une famille, d’une même tribu, et aujourd’hui entre des pays frères et voisins que tout rassemble, de la musique aux spécialités culinaires, des habitudes vestimentaires… à la fantasia.
L’Histoire récente a plongé la région dans des conflits d’appropriation des signes identitaires sans fin. Du couscous à la musique raï, pour ne citer que les sujets qui ont fait polémique, les prétextes à la division culturelle n’ont pas manqué, au rythme du Malouf en Tunisie, du Malhoun au Maroc et de la musique Chaâbi ou Hawzi en Algérie… De guerre lasse, peut-être, par esprit de compromis, certainement, les frères-ennemis en expressions culturelles se sont unis dans une belle unanimité pour faire inscrire le couscous au patrimoine mondial de l’UNESCO par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Les grains de la paix, roulés aux quatre coins du Maghreb, font ainsi la preuve, une nouvelle fois, que le couscous est le plat de la concorde par excellence, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ayant été déposée en mars 2019 par les quatre pays maghrébins : Maroc, Algérie, Mauritanie et Tunisie. Le couscous, «ferment de l’unité maghrébine», selon l’expression de l’ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, est un signe positif qui montre que des conflits inextricables peuvent retrouver le chemin de l’entente grâce à un amas de semoule roulée en grains, des poix-chiches, de la viande ou du poulet, sinon du poisson, et un savant mélange de légumes.
Le plat générique ayant fait l’unanimité, il n’est pas utile d’entrer dans les détails du couscous aux sept légumes, royal… ou aux feuilles de navet !
Puisse, enfin, le Moyen-Orient retrouver l’unité autour d’un Houmous comme les Maghrébins ont retrouvé le chemin de la concorde culturelle et patrimoniale autour d’un plat de couscous bien mérité..
L’Histoire récente a plongé la région dans des conflits d’appropriation des signes identitaires sans fin. Du couscous à la musique raï, pour ne citer que les sujets qui ont fait polémique, les prétextes à la division culturelle n’ont pas manqué, au rythme du Malouf en Tunisie, du Malhoun au Maroc et de la musique Chaâbi ou Hawzi en Algérie… De guerre lasse, peut-être, par esprit de compromis, certainement, les frères-ennemis en expressions culturelles se sont unis dans une belle unanimité pour faire inscrire le couscous au patrimoine mondial de l’UNESCO par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Les grains de la paix, roulés aux quatre coins du Maghreb, font ainsi la preuve, une nouvelle fois, que le couscous est le plat de la concorde par excellence, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ayant été déposée en mars 2019 par les quatre pays maghrébins : Maroc, Algérie, Mauritanie et Tunisie. Le couscous, «ferment de l’unité maghrébine», selon l’expression de l’ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, est un signe positif qui montre que des conflits inextricables peuvent retrouver le chemin de l’entente grâce à un amas de semoule roulée en grains, des poix-chiches, de la viande ou du poulet, sinon du poisson, et un savant mélange de légumes.
Le plat générique ayant fait l’unanimité, il n’est pas utile d’entrer dans les détails du couscous aux sept légumes, royal… ou aux feuilles de navet !
Puisse, enfin, le Moyen-Orient retrouver l’unité autour d’un Houmous comme les Maghrébins ont retrouvé le chemin de la concorde culturelle et patrimoniale autour d’un plat de couscous bien mérité..
Abdallah BENSMAÏN