« C’est l’image que nous avons de nous-mêmes qui fait notre destin », expliquait un psychologue américain, Nathaniel Branden. Quelle image ont les Marocains d’eux-mêmes, près d’un mois après la déclaration de l’état d’urgence et le branle-bas de combat pour faire face à la pandémie du CoVid-19 ?
Le sentiment d’autosatisfaction, même exagéré, n’est-il pas, ne serait-ce que partiellement, mérité ? Toutes ces précautions rhétoriques prises pour signifier qu’il ne s’agit nullement de magnifier des efforts publics de lutte contre l’épidémie, responsabilité normale de l’Etat, ni d’exalter une arrogance nationaliste de mauvais aloi.
Sauf qu’il faut bien reconnaître l’effective célérité dans la prise de décision, le soubassement éminemment social des choix qui les sous-tendent, la mobilisation au pied levé des moyens existants et des outils de production, outre la mise en réseau des compétences nationales pour concevoir des solutions.
Dans la guerre mondiale contre le coronavirus, le Maroc sou-tient la comparaison avec des nations autrement mieux armées pour l’affronter. Alors pourquoi les Marocains devraient-ils se priver de déguster le plaisir de la fierté d’eux-mêmes ? C’est là un excellent stimulant pour ancrer dans la psychologie collective une attitude mentale de battants. Le personnel médical applaudit chaque patient soigné de l’infection quittant un hôpital, autant contents pour lui que fiers de la vie sauvée. Un mort de moins, c’est une victoire de plus contre le coronavirus.
L’actuelle pandémie finira par s’estomper, comme bien d’autres qui l’ont précédé, et l’économie nationale en sortira sérieusement ébranlée, nécessitant une puissante volonté de se relever pour la relancer. C’est cette détermination à dépasser les difficultés et se remettre à aller de l’avant qu’il s’agit de nourrir dès à présent.
Le sentiment d’autosatisfaction, même exagéré, n’est-il pas, ne serait-ce que partiellement, mérité ? Toutes ces précautions rhétoriques prises pour signifier qu’il ne s’agit nullement de magnifier des efforts publics de lutte contre l’épidémie, responsabilité normale de l’Etat, ni d’exalter une arrogance nationaliste de mauvais aloi.
Sauf qu’il faut bien reconnaître l’effective célérité dans la prise de décision, le soubassement éminemment social des choix qui les sous-tendent, la mobilisation au pied levé des moyens existants et des outils de production, outre la mise en réseau des compétences nationales pour concevoir des solutions.
Dans la guerre mondiale contre le coronavirus, le Maroc sou-tient la comparaison avec des nations autrement mieux armées pour l’affronter. Alors pourquoi les Marocains devraient-ils se priver de déguster le plaisir de la fierté d’eux-mêmes ? C’est là un excellent stimulant pour ancrer dans la psychologie collective une attitude mentale de battants. Le personnel médical applaudit chaque patient soigné de l’infection quittant un hôpital, autant contents pour lui que fiers de la vie sauvée. Un mort de moins, c’est une victoire de plus contre le coronavirus.
L’actuelle pandémie finira par s’estomper, comme bien d’autres qui l’ont précédé, et l’économie nationale en sortira sérieusement ébranlée, nécessitant une puissante volonté de se relever pour la relancer. C’est cette détermination à dépasser les difficultés et se remettre à aller de l’avant qu’il s’agit de nourrir dès à présent.
Ahmed NAJI