Si, à l’instar de celui de l’année dernière, le Projet de Loi des Finances 2021 est né dans la douleur, force est d’admettre que les amendements apportés au niveau de la chambre basse l’ont sauvé de la platitude totale. Or, ces amendements sont le fait des partis de l’opposition qui n’ont épargné aucun effort pour que le PLF sorte des sentiers battus et s’adapte à une conjoncture exceptionnelle.
Les résultats du vote en Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants, qui ont été marqués par 21 voix favorables contre 19 défavorables, témoignent de la forte mobilisation des forces de l’opposition, particulièrement celle du Parti de l’Istiqlal qui, depuis son basculement dans ses rangs, n’a eu de cesse d’émettre des propositions concrètes, en vue d’amoindrir les multiples carences dont souffre le pays dans les domaines socio-économiques. En effet, le volet social alimente une grande partie des reproches formulés par les députés à l’encontre d’un exécutif vorace et en mal d’idées qui n’a pas hésité, une fois de plus, à s’attaquer au pouvoir d’achat de la classe moyenne, à travers une surannée «taxe de solidarité», alors que cette classe est déjà profondément affectée par les répercussions de la pandémie. Cela dit, bien que le gouvernement ait réussi à faire passer la première partie de son projet à la première Chambre, son adoption à la Chambre des conseillers, où l’opposition occupe presque la moitié des sièges, s’avère d’emblée difficile.
Mais au-delà de ce bras de fer gouvernement/opposition, cette dynamique que connaît le Parlement ne peut s’avérer que salutaire, car bien des avancées réalisées par le Maroc en matière de démocratisation en sont tributaires, et par-dessus tout elle manifeste la volonté et l’engagement de SM le Roi à renforcer les institutions du Royaume et l’Etat de droit, pour le plus grand bien de toutes les composantes de la nation.
Les résultats du vote en Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants, qui ont été marqués par 21 voix favorables contre 19 défavorables, témoignent de la forte mobilisation des forces de l’opposition, particulièrement celle du Parti de l’Istiqlal qui, depuis son basculement dans ses rangs, n’a eu de cesse d’émettre des propositions concrètes, en vue d’amoindrir les multiples carences dont souffre le pays dans les domaines socio-économiques. En effet, le volet social alimente une grande partie des reproches formulés par les députés à l’encontre d’un exécutif vorace et en mal d’idées qui n’a pas hésité, une fois de plus, à s’attaquer au pouvoir d’achat de la classe moyenne, à travers une surannée «taxe de solidarité», alors que cette classe est déjà profondément affectée par les répercussions de la pandémie. Cela dit, bien que le gouvernement ait réussi à faire passer la première partie de son projet à la première Chambre, son adoption à la Chambre des conseillers, où l’opposition occupe presque la moitié des sièges, s’avère d’emblée difficile.
Mais au-delà de ce bras de fer gouvernement/opposition, cette dynamique que connaît le Parlement ne peut s’avérer que salutaire, car bien des avancées réalisées par le Maroc en matière de démocratisation en sont tributaires, et par-dessus tout elle manifeste la volonté et l’engagement de SM le Roi à renforcer les institutions du Royaume et l’Etat de droit, pour le plus grand bien de toutes les composantes de la nation.
Saâd JAFRI