Lundi, Sâadeddine El Othmani consacre son grand oral mensuel à la gestion de l’après confinement. Que faut-il attendre de cette sortie du chef du gouvernement ? Cela dépend avant tout des cartouches dont il dispose dans son barillet et de l’usage qu’il veut en faire.
S’il a l’intention d’endormir son auditoire avec du verbiage creux et bourré d’imprécisions, comme il l’a fait jusqu’ici, mieux vaut continuer son chemin sans y prêter attention. En revanche, s’il a tiré les enseignements de ses précédentes sorties ratées en préparant celle de lundi comme il se doit, là, oui, on pourrait espérer quelque chose de la prestation d’El Othmani.
En attendant, venons-en aux pronostics concernant l’arrêt ou le prolongement du confinement. Un bruit persistant veut que celui-ci soit reconduit pour au moins 20 jours. Plusieurs indices plaident en faveur de la véracité de cette hypothèse, parmi lesquels l’ajournement de la reprise scolaire au mois de septembre et le bouclage drastique des grandes villes durant les dernières 48 heures.
El Othmani serait donc bien inspiré d’éclairer les marocains sur cette question et bien d’autres, plus terre à terre, comme celle de savoir comment les parents devront se débrouiller en cas de reprise du travail, pour assurer le suivi de la scolarité à distance de leurs enfants. Au milieu de ces spéculations, une certitude : si le confinement se prolonge au-delà de deux ou trois mois supplémentaires, de larges pans de la population autrefois non vulnérables, n’auront d’autre choix que de se reconvertir en chasseurs-cueilleurs pour subvenir à leurs besoins.
A ceux-là comme à l’ensemble des marocains, El Othmani doit présenter les préparatifs de déconfinement que son gouvernement est censé mettre en place en vue de nous prémunir contre une rechute et l’effrayante éventualité de devoir re-confiner les populations au beau milieu de l’été.
S’il a l’intention d’endormir son auditoire avec du verbiage creux et bourré d’imprécisions, comme il l’a fait jusqu’ici, mieux vaut continuer son chemin sans y prêter attention. En revanche, s’il a tiré les enseignements de ses précédentes sorties ratées en préparant celle de lundi comme il se doit, là, oui, on pourrait espérer quelque chose de la prestation d’El Othmani.
En attendant, venons-en aux pronostics concernant l’arrêt ou le prolongement du confinement. Un bruit persistant veut que celui-ci soit reconduit pour au moins 20 jours. Plusieurs indices plaident en faveur de la véracité de cette hypothèse, parmi lesquels l’ajournement de la reprise scolaire au mois de septembre et le bouclage drastique des grandes villes durant les dernières 48 heures.
El Othmani serait donc bien inspiré d’éclairer les marocains sur cette question et bien d’autres, plus terre à terre, comme celle de savoir comment les parents devront se débrouiller en cas de reprise du travail, pour assurer le suivi de la scolarité à distance de leurs enfants. Au milieu de ces spéculations, une certitude : si le confinement se prolonge au-delà de deux ou trois mois supplémentaires, de larges pans de la population autrefois non vulnérables, n’auront d’autre choix que de se reconvertir en chasseurs-cueilleurs pour subvenir à leurs besoins.
A ceux-là comme à l’ensemble des marocains, El Othmani doit présenter les préparatifs de déconfinement que son gouvernement est censé mettre en place en vue de nous prémunir contre une rechute et l’effrayante éventualité de devoir re-confiner les populations au beau milieu de l’été.
Majd EL ATOUABI