Le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs : «Fadiha» (scandale), «3ajil» (urgent), «Hasri» (exclusif).
Qu’elles soient d’ordre moral ou plutôt immoral, judiciaire, éthique ou financier, ces casseroles, dont le tintamarre fait les choux gras des médias et de la rumeur publique, ont tendance à surgir et à voler en escadrille, surtout en période préélectorale.
L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé. Après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.
« L’Opinion », journal vénérable qui affiche une soixantaine d’années au compteur et qui s’est toujours abstenu de tremper dans ce genre, du moins jusqu’à ce que la justice se prononce sur l’une ou l’autre affaire, a choisi de persévérer dans cette ligne, en dépit du réel attrait plus voyeuriste qu’éditorial que de tels sujets suscitent.
Il a fait ce choix non pas par manque d’informations, mais par rigueur morale et éthique, conscient qu’il est de la facilité de défaire des réputations et de la difficulté, pour ne pas dire l’impossibilité, de les refaire une fois que le mal est fait. Mais cette posture, constante et permanente, ne nous interdit nullement de déplorer l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat.
Des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour nous éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.
Qu’elles soient d’ordre moral ou plutôt immoral, judiciaire, éthique ou financier, ces casseroles, dont le tintamarre fait les choux gras des médias et de la rumeur publique, ont tendance à surgir et à voler en escadrille, surtout en période préélectorale.
L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé. Après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.
« L’Opinion », journal vénérable qui affiche une soixantaine d’années au compteur et qui s’est toujours abstenu de tremper dans ce genre, du moins jusqu’à ce que la justice se prononce sur l’une ou l’autre affaire, a choisi de persévérer dans cette ligne, en dépit du réel attrait plus voyeuriste qu’éditorial que de tels sujets suscitent.
Il a fait ce choix non pas par manque d’informations, mais par rigueur morale et éthique, conscient qu’il est de la facilité de défaire des réputations et de la difficulté, pour ne pas dire l’impossibilité, de les refaire une fois que le mal est fait. Mais cette posture, constante et permanente, ne nous interdit nullement de déplorer l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat.
Des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour nous éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.