Quoiqu’il soit un simple sbire parmi les sbires et que son éviction, fort probable, ne changera certainement pas grand chose à la nature d’un régime génétiquement déviant et hostile envers le Maroc, le scandale qui vient d’éclabousser le général Saïd Chengriha et avec lui l’ensemble de la junte militaire de ce pays en déroute, résonne dans le Royaume comme un juste retournement de situation.
Le chef d’État- Major algérien qui a érigé la détestation et la diffamation de notre pays en véritable religion durant les dernières années, l’insultant et l’accusant, via les colonnes de cette feuille de chou dénommée «El Djeïch», de tous les maux, de tous les torts, en tête desquels la contrebande et le narcotrafic, vient d’être démasqué par ses pairs à travers la voix outre-barreaux d’un ancien aide de camp de son prédécesseur, le général Gaïd Salah, comme l’un des principaux parrains du trafic de drogue et de la contrebande d’armes et de carburant en Algérie.
Certes, les commanditaires de cet esclandre qui sont à chercher au sein même de l’institution militaire algérienne, rongée par la corruption et les intrigues, n’ont pas pu s’empêcher de salir le Royaume au passage, l’accusant d’être le complice et le principal pourvoyeur du narco-général en matières premières illicites, il n’en demeure pas moins que cette affaire porte le coup de grâce au mythe de «l’immaculée conception» dans lequel Chengriha voulait draper ses crimes, ses manigances et ses faits d’armes sanguinaires lors de la décennie noire en Algérie.
Dernier acte du feuilleton à rallonge de la guerre des généraux qui s’est exacerbée récemment avec la mise sous verrous d’une trentaine de hauts gradés, dont beaucoup de représentants de la nouvelle génération porteurs d’une timide aspiration à la réforme et au renouveau, le scandale Chengriha est ressenti dans l’armée algérienne comme un violent séisme dont les secousses augurent de profonds chamboulements au sein de l’institution militaire.
Vu du Maroc, ce scandale révèle les véritables motivations des gesticulations guerrières du chef d’État-Major algérien et de sa croisade verbale à l’encontre de notre pays qui étaient certainement mues par une volonté de faire diversion, de manière à prolonger le sursis avant son éviction qu’il savait inéluctable.
Malgré tout et à quelques semaines du prochain Sommet de la Ligue arabe dont l’Algérie souhaite réussir l’organisation en présence de tous les chefs d’État arabes, la chute de Chengriha, si chute il y a, ne risque pas d’être investie et exploitée à bon escient par une présidence de la république algérienne notoirement connue pour sa soumission au diktat du «cartel des généraux», en vue d’apaiser les tensions et revenir à plus de réalisme dans ses relations avec le Royaume.
Le chef d’État- Major algérien qui a érigé la détestation et la diffamation de notre pays en véritable religion durant les dernières années, l’insultant et l’accusant, via les colonnes de cette feuille de chou dénommée «El Djeïch», de tous les maux, de tous les torts, en tête desquels la contrebande et le narcotrafic, vient d’être démasqué par ses pairs à travers la voix outre-barreaux d’un ancien aide de camp de son prédécesseur, le général Gaïd Salah, comme l’un des principaux parrains du trafic de drogue et de la contrebande d’armes et de carburant en Algérie.
Certes, les commanditaires de cet esclandre qui sont à chercher au sein même de l’institution militaire algérienne, rongée par la corruption et les intrigues, n’ont pas pu s’empêcher de salir le Royaume au passage, l’accusant d’être le complice et le principal pourvoyeur du narco-général en matières premières illicites, il n’en demeure pas moins que cette affaire porte le coup de grâce au mythe de «l’immaculée conception» dans lequel Chengriha voulait draper ses crimes, ses manigances et ses faits d’armes sanguinaires lors de la décennie noire en Algérie.
Dernier acte du feuilleton à rallonge de la guerre des généraux qui s’est exacerbée récemment avec la mise sous verrous d’une trentaine de hauts gradés, dont beaucoup de représentants de la nouvelle génération porteurs d’une timide aspiration à la réforme et au renouveau, le scandale Chengriha est ressenti dans l’armée algérienne comme un violent séisme dont les secousses augurent de profonds chamboulements au sein de l’institution militaire.
Vu du Maroc, ce scandale révèle les véritables motivations des gesticulations guerrières du chef d’État-Major algérien et de sa croisade verbale à l’encontre de notre pays qui étaient certainement mues par une volonté de faire diversion, de manière à prolonger le sursis avant son éviction qu’il savait inéluctable.
Malgré tout et à quelques semaines du prochain Sommet de la Ligue arabe dont l’Algérie souhaite réussir l’organisation en présence de tous les chefs d’État arabes, la chute de Chengriha, si chute il y a, ne risque pas d’être investie et exploitée à bon escient par une présidence de la république algérienne notoirement connue pour sa soumission au diktat du «cartel des généraux», en vue d’apaiser les tensions et revenir à plus de réalisme dans ses relations avec le Royaume.
Majd EL ATOUABI