En 2020, l’Institut marocain d’analyse des politiques (MIPA) avait publié une étude sur le niveau de confiance des Marocains dans les services publics, faisant un zoom sur l’Education et la Santé. Sans surprise, le tableau dressé à l’époque fut sombre, alertant que 50% des répondants se méfient du système éducatif public et que les trois-quarts recensés se méfient des services de Santé de l’Etat.
Deux ans plus tard, le même organisme revient avec des résultats qui prêtent à l’optimisme et qui témoignent des avancées – timides, mais louables – réalisées par le Royaume, surtout dans l’école publique qui fait l’objet de moult critiques depuis plus de deux décennies.
Si auparavant le fossé entre le public et le privé était abyssal, et que la majorité des parents étaient convaincus que la bonne éducation de leurs enfants ne peut se faire qu’en dépensant des sommes colossales, aujourd’hui, la donne change. Car oui, contre toute attente, pas moins de 80% des personnes déclarent faire confiance à l’enseignement public, dépassant de quatre points le secteur privé ! Cette hausse de confiance peut s’expliquer premièrement par les mesures urgentes prises par le corps éducatif pour s’adapter à la crise sanitaire et qui ont permis de rattraper plusieurs années de retard, surtout en matière de digitalisation.
Deuxième facteur explicatif, c’est que l’enquête a été menée juste après le scrutin du 8 septembre, dont les résultats ont donné une bouffée d’espoir à une population qui aspirait au changement du paysage politique et à une homogénéité gouvernementale. In fine, il faut dire que tous les pays réputés pour leur qualité d’éducation, à un moment donné de leur Histoire, interrogent leur école et ses missions…
Le Maroc a (enfin) fait de même, en lançant des consultations à grande échelle dans le cadre de l’élaboration de la feuille de route du Nouveau Modèle de Développement, en adoptant une approche empirique et en intégrant toutes les parties concernées par ce secteur stratégique (de l’élève aux départements de tutelles) afin de créer l’école marocaine qui serait le creuset de formation de jeunes épanouis qui façonneront l’avenir du Maroc. Avec une telle approche, la confiance de la population ne peut que croître.
Deux ans plus tard, le même organisme revient avec des résultats qui prêtent à l’optimisme et qui témoignent des avancées – timides, mais louables – réalisées par le Royaume, surtout dans l’école publique qui fait l’objet de moult critiques depuis plus de deux décennies.
Si auparavant le fossé entre le public et le privé était abyssal, et que la majorité des parents étaient convaincus que la bonne éducation de leurs enfants ne peut se faire qu’en dépensant des sommes colossales, aujourd’hui, la donne change. Car oui, contre toute attente, pas moins de 80% des personnes déclarent faire confiance à l’enseignement public, dépassant de quatre points le secteur privé ! Cette hausse de confiance peut s’expliquer premièrement par les mesures urgentes prises par le corps éducatif pour s’adapter à la crise sanitaire et qui ont permis de rattraper plusieurs années de retard, surtout en matière de digitalisation.
Deuxième facteur explicatif, c’est que l’enquête a été menée juste après le scrutin du 8 septembre, dont les résultats ont donné une bouffée d’espoir à une population qui aspirait au changement du paysage politique et à une homogénéité gouvernementale. In fine, il faut dire que tous les pays réputés pour leur qualité d’éducation, à un moment donné de leur Histoire, interrogent leur école et ses missions…
Le Maroc a (enfin) fait de même, en lançant des consultations à grande échelle dans le cadre de l’élaboration de la feuille de route du Nouveau Modèle de Développement, en adoptant une approche empirique et en intégrant toutes les parties concernées par ce secteur stratégique (de l’élève aux départements de tutelles) afin de créer l’école marocaine qui serait le creuset de formation de jeunes épanouis qui façonneront l’avenir du Maroc. Avec une telle approche, la confiance de la population ne peut que croître.
Saâd JAFRI