La zone du Sahel vient d’enregistrer une nouvelle secousse avec l’annonce coup sur coup des autorités de transition maliennes du retrait de la force G5 Sahel et de l’échec d’un coup d’Etat « soutenu par un Etat occidental », selon un communiqué de l’Exécutif malien. Une nouvelle évolution qui s’inscrit dans une période de forte turbulence géopolitique, sur fond de « guerre tiède » entre la Russie et l’OTAN.
Bamako semble avoir clairement fait le choix de l’option russe pour l’épauler dans sa lutte contre les groupes terroristes, reste à savoir quelle serait la réaction des autres pays limitrophes. Pour l’heure, le flou persiste sur le futur du G5 Sahel, qui reposait entièrement sur la coopération entre les armées du groupement et notamment le droit de poursuite qui permettait de pourchasser les éléments terroristes au-delà des frontières.
Cette option représentait un atout de taille pour les membres du G5 Sahel et leur a permis de limiter les capacités de mouvement des groupes terroristes. Actuellement, hormis les éléments de Wagner, seuls les casques bleus de la MINUSMA restent déployés au Nord du Mali, une présence elle-même menacée, selon les observateurs. Sans juger du bien-fondé de l’orientation adoptée par Bamako qui reste une décision souveraine, il demeure difficile d’avoir une idée sur les répercussions qu’entraînera sur le terrain cette politique «isolationniste» des autorités maliennes.
Ce qui est sûr, c’est que les autorités de transition ont joué leur all-in, en misant tout sur l’option Wagner. Un pari risqué vu les résultats mitigés de la société militaire privée dans les théâtres d’opérations où elle a été déployée. En cas d’échec de cette stratégie, l’on risque d’assister à un retour en force des groupes terroristes qui bénéficieraient de la porosité des frontières qui caractérise la bande sahélo-saharienne pour entraîner la région dans un scénario catastrophe, dont l’onde de choc pourrait cette fois atteindre le Sud du Royaume.
Le Maroc pourrait dans le meilleur des cas se retrouver à gérer une explosion du flux de migrants, cherchant à fuir les combats, et dans le pire des cas assister à un mariage de raison entre les groupes terroristes et les séparatistes du Polisario. Un scénario qui est loin de relever de la science-fiction et qui, rappelons-le, a signifié le premier acte de la guerre au Mali avec l’alliance entre mouvances terroristes et indépendantistes touaregs.
Bamako semble avoir clairement fait le choix de l’option russe pour l’épauler dans sa lutte contre les groupes terroristes, reste à savoir quelle serait la réaction des autres pays limitrophes. Pour l’heure, le flou persiste sur le futur du G5 Sahel, qui reposait entièrement sur la coopération entre les armées du groupement et notamment le droit de poursuite qui permettait de pourchasser les éléments terroristes au-delà des frontières.
Cette option représentait un atout de taille pour les membres du G5 Sahel et leur a permis de limiter les capacités de mouvement des groupes terroristes. Actuellement, hormis les éléments de Wagner, seuls les casques bleus de la MINUSMA restent déployés au Nord du Mali, une présence elle-même menacée, selon les observateurs. Sans juger du bien-fondé de l’orientation adoptée par Bamako qui reste une décision souveraine, il demeure difficile d’avoir une idée sur les répercussions qu’entraînera sur le terrain cette politique «isolationniste» des autorités maliennes.
Ce qui est sûr, c’est que les autorités de transition ont joué leur all-in, en misant tout sur l’option Wagner. Un pari risqué vu les résultats mitigés de la société militaire privée dans les théâtres d’opérations où elle a été déployée. En cas d’échec de cette stratégie, l’on risque d’assister à un retour en force des groupes terroristes qui bénéficieraient de la porosité des frontières qui caractérise la bande sahélo-saharienne pour entraîner la région dans un scénario catastrophe, dont l’onde de choc pourrait cette fois atteindre le Sud du Royaume.
Le Maroc pourrait dans le meilleur des cas se retrouver à gérer une explosion du flux de migrants, cherchant à fuir les combats, et dans le pire des cas assister à un mariage de raison entre les groupes terroristes et les séparatistes du Polisario. Un scénario qui est loin de relever de la science-fiction et qui, rappelons-le, a signifié le premier acte de la guerre au Mali avec l’alliance entre mouvances terroristes et indépendantistes touaregs.
Amine ATER