Au tout début, alors qu’elle sévissait dans le lointain Empire du Milieu, l’épidémie du coronavirus suscitait un faible intérêt, doublé parfois d’une certaine dose de scepticisme.
Aujourd’hui que cette pandémie frappe à nos portes et qu’elle arrache des vies parmi nos concitoyens, le regard désintéressé et sceptique qu’on lui portait durant les mois de décembre, janvier et jusqu’à février, s’est mué en une psychose traumatisante pour de larges pans de notre société. Dans cette tourmente, le désintérêt a brutalement, et fort heureusement, cédé place à une empathie généralisée qui nous fait prendre désormais conscience de la détresse des autres, qu’ils soient proches, lointains ou simples voisins.
Et en parlant de voisins, ce qui se passe actuellement en Italie, en Espagne et dans une moindre mesure en France, incite à une empathie et à une compassion, d’autant plus forte qu’il s’agit de nos partenaires d’hier et de demain avec lesquels nous partageons une indéniable communauté de destin.
Il est remarquable, à ce propos, de noter que cette Europe, aussi meurtrie et exsangue soit-elle, a démontré qu’elle n’avait pas perdu son sens du devoir, de la générosité et de la coopération en octroyant au Maroc une aide substantielle de 450 millions d’euros pour alimenter son fonds spécial de lutte contre le coronavirus. Ce geste significatif persistera, sans nul doute, longtemps dans les mémoires.
La même compassion doit-être dirigée vers nos voisins du Sud de l’Afrique Subsaharienne où l’hécatombe guette les populations selon plusieurs observateurs.
Car s’il y a une défaite à ne pas concéder à l’épidémie mondiale du coronavirus qui est en train de mettre à genoux l’ensemble de l’humanité, c’est celle de céder à la tentation du nationalisme, de l’isolationnisme et du protectionnisme.
Aujourd’hui que cette pandémie frappe à nos portes et qu’elle arrache des vies parmi nos concitoyens, le regard désintéressé et sceptique qu’on lui portait durant les mois de décembre, janvier et jusqu’à février, s’est mué en une psychose traumatisante pour de larges pans de notre société. Dans cette tourmente, le désintérêt a brutalement, et fort heureusement, cédé place à une empathie généralisée qui nous fait prendre désormais conscience de la détresse des autres, qu’ils soient proches, lointains ou simples voisins.
Et en parlant de voisins, ce qui se passe actuellement en Italie, en Espagne et dans une moindre mesure en France, incite à une empathie et à une compassion, d’autant plus forte qu’il s’agit de nos partenaires d’hier et de demain avec lesquels nous partageons une indéniable communauté de destin.
Il est remarquable, à ce propos, de noter que cette Europe, aussi meurtrie et exsangue soit-elle, a démontré qu’elle n’avait pas perdu son sens du devoir, de la générosité et de la coopération en octroyant au Maroc une aide substantielle de 450 millions d’euros pour alimenter son fonds spécial de lutte contre le coronavirus. Ce geste significatif persistera, sans nul doute, longtemps dans les mémoires.
La même compassion doit-être dirigée vers nos voisins du Sud de l’Afrique Subsaharienne où l’hécatombe guette les populations selon plusieurs observateurs.
Car s’il y a une défaite à ne pas concéder à l’épidémie mondiale du coronavirus qui est en train de mettre à genoux l’ensemble de l’humanité, c’est celle de céder à la tentation du nationalisme, de l’isolationnisme et du protectionnisme.
Majd EL ATOUABI