Plus dure est la vie lorsque ce fléau ravageur qu’est le chômage se conjugue avec l’adversité que pose pour des centaines de milliers de Marocains la situation d’handicap. En ce mardi 2 mars, ils sont pourtant à peine 1700 jeunes compatriotes frappés de cette double peine, à aspirer à une entrée dans le monde hermétique du travail. Ils y accèderont, en cas de test concluant, via les concours unifiés spécifiques, pour le recrutement des personnes en situation d’handicap au titre des années 2020 et 2021, organisés dans 33 centres répartis aux quatre coins du Royaume.
Sur ces 1700 candidats, seuls 400 seront retenus au final, soit une moyenne de 200 recrues par an, issues de toutes les régions du Maroc, que l’administration marocaine dans sa haute sollicitude, mais aussi en application des dispositions des lois en vigueur en matière de recrutement dans la Fonction publique, a décidé d’intégrer dans les rangs de ses légions de fonctionnaires. Il va sans dire que l’offre est loin de satisfaire la forte demande qui prévaut parmi cette large communauté dont 86,6% des membres n’exercent aucune activité professionnelle, selon les statistiques du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Il est vrai aussi qu’un nombre indéfini de chercheurs d’emplois à besoins spécifiques parviennent malgré tout à décrocher des jobs en dehors des canaux de la discrimination positive établie par voie légale, mais leur nombre reste minime que ce soit dans le public ou dans le privé. Pire, dans ce secteur privé qui devrait pourtant être plus souple et plus décomplexé qu’une administration réputée rigide, les préjugés quant à la productivité de ce genre particulier de salariés continuent à régner en maître, freinant nombre d’ambitions et gâchant autant de compétences. Pour une fois donc, messieurs les employeurs et messieurs du patronat, inspirez-vous de l’expérience du secteur public en la matière : osez recruter ces Marocaines et ces Marocains qui n’aspirent qu’à faire leurs preuves, donnez leur une chance et changez surtout de mentalité, car il n’y a pire handicap que celui de la raison et du cœur.
Sur ces 1700 candidats, seuls 400 seront retenus au final, soit une moyenne de 200 recrues par an, issues de toutes les régions du Maroc, que l’administration marocaine dans sa haute sollicitude, mais aussi en application des dispositions des lois en vigueur en matière de recrutement dans la Fonction publique, a décidé d’intégrer dans les rangs de ses légions de fonctionnaires. Il va sans dire que l’offre est loin de satisfaire la forte demande qui prévaut parmi cette large communauté dont 86,6% des membres n’exercent aucune activité professionnelle, selon les statistiques du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Il est vrai aussi qu’un nombre indéfini de chercheurs d’emplois à besoins spécifiques parviennent malgré tout à décrocher des jobs en dehors des canaux de la discrimination positive établie par voie légale, mais leur nombre reste minime que ce soit dans le public ou dans le privé. Pire, dans ce secteur privé qui devrait pourtant être plus souple et plus décomplexé qu’une administration réputée rigide, les préjugés quant à la productivité de ce genre particulier de salariés continuent à régner en maître, freinant nombre d’ambitions et gâchant autant de compétences. Pour une fois donc, messieurs les employeurs et messieurs du patronat, inspirez-vous de l’expérience du secteur public en la matière : osez recruter ces Marocaines et ces Marocains qui n’aspirent qu’à faire leurs preuves, donnez leur une chance et changez surtout de mentalité, car il n’y a pire handicap que celui de la raison et du cœur.
Anass MACHLOUKH