Longtemps perçu par les parents des années 1980 et 1990 comme une distraction, un caprice ou un danger pour l’assiduité des enfants, le gaming est devenu aujourd’hui une perspective professionnelle comme une autre. Preuve en est : le marché du ESport qui a brassé en 2021 un peu plus d’un billion de dollars. Un chiffre impressionnant qui renseigne sur l’importance d’une activité en pleine structuration.
Une tendance qui touche également le Royaume, où le E-Sport est considéré comme « embryonnaire », sans que cela ne l’empêche d’enregistrer un chiffre d’affaires de 129 millions de dollars en 2019, et ce, en l’absence d’accompagnement public.
Pour l’heure, seules quelques entreprises, les opérateurs télécoms et la MDJS ont investi le terrain, en créant des tournois, voire en sponsorisant des gamers. Parallèlement, cela fait des années que différents acteurs publics comme privés tentent de mettre en place un écosystème numérique, sans pour autant réussir à dépasser la phase Beta.
Compte tenu du potentiel du E-Sport, il est indéniable que le secteur représente un gisement de croissance « organique » de taille pour le Royaume et pourrait servir de locomotive à l’éclosion du tant attendu écosystème de la Tech, en y greffant au fur et à mesure différents métiers et activités, de sorte à permettre à ce secteur générateur de richesse d’atteindre son plein potentiel.
C’est ainsi que l’on pourrait éviter les scénarios de fuite des investisseurs, à l’instar d’Ubisoft qui a préféré transférer son studio casablancais et une grande partie des ses talents marocains à Dubaï. Reste à savoir si les décideurs et leurs conseillers pourront adopter une réflexion « outside of the box » pour oser le pari de ce que beaucoup continuent de percevoir comme un simple passe-temps.
Une tendance qui touche également le Royaume, où le E-Sport est considéré comme « embryonnaire », sans que cela ne l’empêche d’enregistrer un chiffre d’affaires de 129 millions de dollars en 2019, et ce, en l’absence d’accompagnement public.
Pour l’heure, seules quelques entreprises, les opérateurs télécoms et la MDJS ont investi le terrain, en créant des tournois, voire en sponsorisant des gamers. Parallèlement, cela fait des années que différents acteurs publics comme privés tentent de mettre en place un écosystème numérique, sans pour autant réussir à dépasser la phase Beta.
Compte tenu du potentiel du E-Sport, il est indéniable que le secteur représente un gisement de croissance « organique » de taille pour le Royaume et pourrait servir de locomotive à l’éclosion du tant attendu écosystème de la Tech, en y greffant au fur et à mesure différents métiers et activités, de sorte à permettre à ce secteur générateur de richesse d’atteindre son plein potentiel.
C’est ainsi que l’on pourrait éviter les scénarios de fuite des investisseurs, à l’instar d’Ubisoft qui a préféré transférer son studio casablancais et une grande partie des ses talents marocains à Dubaï. Reste à savoir si les décideurs et leurs conseillers pourront adopter une réflexion « outside of the box » pour oser le pari de ce que beaucoup continuent de percevoir comme un simple passe-temps.
Amine ATER
