Il semble de plus en plus évident qu’après l’actuelle pandémie (si d’aventure il y a un après-Covid ?), le monde sera divisé en deux : les bons élèves du Coronavirus et les cancres. Il va de soi qu’avec un taux de létalité et de contagiosité relativement faible, le Maroc fait partie du premier groupe. Mais, au-delà de ces indicateurs dits de performance qu’un certain nombre de pays, comme l’Algérie voisine, ont la fâcheuse manie de taire ou de carrément bidouiller, le principal dénominateur de ce positionnement, du bon ou du mauvais côté de la barrière du Covid, reste le taux de vaccination des populations et son corollaire, le passeport vaccinal dont le Maroc vient d’annoncer la mise en place.
C’est en effet ce précieux sésame qui déterminera dorénavant si un pays est fréquentable, s’il est éligible ou non au tourisme de masse, si ses populations peuvent voyager, se déplacer, commercer et tout simplement revivre ? Conscient de cette tendance mondiale à la généralisation des «CovidPass», le Maroc a pris les devants comme il le fait depuis le déclenchement de cette pandémie, pour s’aligner sur les meilleurs standards en la matière et se positionner comme le premier pays africain à mettre en place le passeport vaccinal. En parallèle, le Royaume a annoncé une réouverture partielle mais importante de son espace aérien en levant les suspensions qui pesaient sur les liaisons aériennes. Il va sans dire qu’avec plus de dix millions de doses vaccinales jusqu’ici inoculées, notre pays, qui s’est déjà adjugé le titre de champion continental de la gestion du Covid, faisait incontestablement partie des favoris.
Et sans vouloir brûler les étapes, tout indique que le processus de retour à la vie normale soit aujourd’hui véritablement enclenché. D’ici peu donc, on reverra les touristes qui ont longtemps déserté notre pays affluer vers ces établissements hôteliers sinistrés par la crise du Covid. On reverra également nos MRE revenir en masse après plus d’une année de confinement et de sevrage où ils étaient maintenus loin de leur pays. Toutefois, et au-delà de la fierté et de la sérénité légitimes que l’on peut ressentir comme Marocains au vu de ce développement des plus honorables, il importe de se rappeler que nous sommes encore loin du dénouement final. Au Maroc, comme ailleurs, et au moindre faux-pas, l’éventualité d’un retour en force de la pandémie planera longtemps au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès qu’il ne faudra surtout pas oublier.
C’est en effet ce précieux sésame qui déterminera dorénavant si un pays est fréquentable, s’il est éligible ou non au tourisme de masse, si ses populations peuvent voyager, se déplacer, commercer et tout simplement revivre ? Conscient de cette tendance mondiale à la généralisation des «CovidPass», le Maroc a pris les devants comme il le fait depuis le déclenchement de cette pandémie, pour s’aligner sur les meilleurs standards en la matière et se positionner comme le premier pays africain à mettre en place le passeport vaccinal. En parallèle, le Royaume a annoncé une réouverture partielle mais importante de son espace aérien en levant les suspensions qui pesaient sur les liaisons aériennes. Il va sans dire qu’avec plus de dix millions de doses vaccinales jusqu’ici inoculées, notre pays, qui s’est déjà adjugé le titre de champion continental de la gestion du Covid, faisait incontestablement partie des favoris.
Et sans vouloir brûler les étapes, tout indique que le processus de retour à la vie normale soit aujourd’hui véritablement enclenché. D’ici peu donc, on reverra les touristes qui ont longtemps déserté notre pays affluer vers ces établissements hôteliers sinistrés par la crise du Covid. On reverra également nos MRE revenir en masse après plus d’une année de confinement et de sevrage où ils étaient maintenus loin de leur pays. Toutefois, et au-delà de la fierté et de la sérénité légitimes que l’on peut ressentir comme Marocains au vu de ce développement des plus honorables, il importe de se rappeler que nous sommes encore loin du dénouement final. Au Maroc, comme ailleurs, et au moindre faux-pas, l’éventualité d’un retour en force de la pandémie planera longtemps au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès qu’il ne faudra surtout pas oublier.