Il suffit de prêter l’écoute à quelques-uns de nos concitoyens pour se rendre à l’évidence que le traumatisme du dernier Aïd El Kebir taraude toujours les esprits des Marocains. Mais malgré l’ombre de la recrudescence de l’épidémie qui plane sur nos têtes, bon nombre de ces derniers ont d’ores et déjà planifié leurs voyages, en réservant des chambres d’hôtels ou en achetant en avance leurs billets de bus, de train ou d’avion, pour rejoindre leur chez-soi ou leurs familles en cette période de fête du mouton.
Contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes, le corps médical est visiblement mieux armé, et nous disposons désormais d’un peu plus de recul et d’expertise, permettant d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité. La donne, en effet, n’est plus la même.
Sauf qu’il ne faut pas oublier que ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, comme l’ont précisé bon nombre d’experts sur les colonnes de notre quotidien.
Ainsi, le mot d’ordre durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité, est la vigilance, qui s’impose aujourd’hui comme une condition sine qua non pour éviter un «remake» de l’Aïd El Kebir 2020.
L’année dernière, nous avions appris notre leçon à la dure. Suite à l’insouciance de certains, le bilan des contaminations avait connu une hausse sans précédent 15 jours après la fête du sacrifice, plongeant le Royaume dans un scénario cauchemardesque, dont les séquelles se font toujours ressentir.
Évitons donc les erreurs du passé, redoublons de vigilance et respectons les gestes barrières, car même les systèmes de Santé les plus performants ont rendu les armes face au Covid.
Aïd Moubarak Saïd à toutes et à tous.
Contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes, le corps médical est visiblement mieux armé, et nous disposons désormais d’un peu plus de recul et d’expertise, permettant d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité. La donne, en effet, n’est plus la même.
Sauf qu’il ne faut pas oublier que ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, comme l’ont précisé bon nombre d’experts sur les colonnes de notre quotidien.
Ainsi, le mot d’ordre durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité, est la vigilance, qui s’impose aujourd’hui comme une condition sine qua non pour éviter un «remake» de l’Aïd El Kebir 2020.
L’année dernière, nous avions appris notre leçon à la dure. Suite à l’insouciance de certains, le bilan des contaminations avait connu une hausse sans précédent 15 jours après la fête du sacrifice, plongeant le Royaume dans un scénario cauchemardesque, dont les séquelles se font toujours ressentir.
Évitons donc les erreurs du passé, redoublons de vigilance et respectons les gestes barrières, car même les systèmes de Santé les plus performants ont rendu les armes face au Covid.
Aïd Moubarak Saïd à toutes et à tous.
Saâd JAFRI