Les crises ont ceci de cruel qu’elles ont souvent tendance à rendre les riches plus riches et à enfoncer davantage les pauvres dans la misère. Celle de la Covid-19 ne semble pas déroger à cette loi cynique.
En témoigne le dernier rapport d’Oxfam qui estime que les 21 milliardaires que comptent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ont vu leur richesse augmenter de près de 10 milliards de dollars depuis le début de la crise sanitaire, au moment où près de 45 millions de personnes sont menacés de basculer vers la pauvreté dans la même région, suite aux effets ravageurs de la pandémie.
Pour un Smigard marocain qui, pour rappel, selon Oxfam, devrait travailler 154 ans pour gagner ce que reçoit en 12 mois l’un de nos milliardaires, de telles révélations anéantissent tout espoir pour le futur, ce qui menace intensément la stabilité sociale du pays. Ces inégalités, qui sont particulièrement prégnantes dans le Royaume, trouvent leurs racines, entre autres, dans un système fiscal qui s’avère inefficace dans une meilleure redistribution des richesses.
Un nouveau paradigme s’impose, donc !
Face à la crise sanitaire et devant la progression féroce des inégalités, le Royaume se doit de remettre à contribution les grands fortunés, comme le font déjà certains pays occidentaux. Pour riposter à l’accroissement des inégalités durant cette conjoncture sinistrée, le gouvernement doit mettre en place un système fiscal «plus juste» qui imposerait, entre autres, un impôt sur l’enrichissement. Il s’agirait d’accroître les impôts sur les hauts revenus, l’impôt sur la fortune, les impôts fonciers…ou même commencer par un impôt temporaire par le biais d’une «surtaxe de solidarité», dont les fins limiers de la finance du ministère de l’Economie et des Finances devront définir les mécanismes.
Nul besoin de rappeler les conséquences de la pandémie sur l’économie nationale…des millions de nouveaux chômeurs verront le jour dans les deux années à venir, avec une flambée de la pauvreté et des inégalités. D’où la nécessité de mettre les riches à contribution… et en urgence !
En témoigne le dernier rapport d’Oxfam qui estime que les 21 milliardaires que comptent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ont vu leur richesse augmenter de près de 10 milliards de dollars depuis le début de la crise sanitaire, au moment où près de 45 millions de personnes sont menacés de basculer vers la pauvreté dans la même région, suite aux effets ravageurs de la pandémie.
Pour un Smigard marocain qui, pour rappel, selon Oxfam, devrait travailler 154 ans pour gagner ce que reçoit en 12 mois l’un de nos milliardaires, de telles révélations anéantissent tout espoir pour le futur, ce qui menace intensément la stabilité sociale du pays. Ces inégalités, qui sont particulièrement prégnantes dans le Royaume, trouvent leurs racines, entre autres, dans un système fiscal qui s’avère inefficace dans une meilleure redistribution des richesses.
Un nouveau paradigme s’impose, donc !
Face à la crise sanitaire et devant la progression féroce des inégalités, le Royaume se doit de remettre à contribution les grands fortunés, comme le font déjà certains pays occidentaux. Pour riposter à l’accroissement des inégalités durant cette conjoncture sinistrée, le gouvernement doit mettre en place un système fiscal «plus juste» qui imposerait, entre autres, un impôt sur l’enrichissement. Il s’agirait d’accroître les impôts sur les hauts revenus, l’impôt sur la fortune, les impôts fonciers…ou même commencer par un impôt temporaire par le biais d’une «surtaxe de solidarité», dont les fins limiers de la finance du ministère de l’Economie et des Finances devront définir les mécanismes.
Nul besoin de rappeler les conséquences de la pandémie sur l’économie nationale…des millions de nouveaux chômeurs verront le jour dans les deux années à venir, avec une flambée de la pauvreté et des inégalités. D’où la nécessité de mettre les riches à contribution… et en urgence !
Saâd JAFRI