C’est la seconde fois que le Ramadan est placé sous le joug des restrictions liées à la crise sanitaire. Une fois de plus, ce mois de jeûne, de prières et de partage sera marqué par les gestes barrières et la vigilance…Une fois de plus, les fidèles devront se contenter de prier chez eux au lieu de remplir les rangs des mosquées…Et une fois de plus, la population devrait passer ses soirées à regarder les émissions ramadanesques au lieu de se poser dans les cafés après la prière d’AlIchaa.
À l’instar de la majorité des pays du monde, le Maroc a choisi de jouer la carte «prudence» en vue d’éviter le scénario cauchemardesque de la précédente fête de l’Aïd Al Adha, qui a connu une flambée sans précédent des cas de contamination. Bien que cette décision aille à l’encontre des aspirations d’une bonne partie de Marocains, les autorités sanitaires sont catégoriques : après un an de lutte, le Royaume ne peut se permettre une nouvelle vague qui, suite à la propagation des multiples variants du Covid, risque d’être plus violente, plus fulgurante, difficilement gérable et donc plus meurtrière. Un discours repris à la lettre par le Chef du gouvernement, lors de la séance plénière commune des deux Chambres du parlement, qui a adressé sa «fatwa», appelant la population à se barricader durant le mois sacré.
Il est vrai que les Marocains devraient faire des sacrifices ce mois-ci pour franchir ce tournant décisif dans la situation épidémiologique du pays et retrouver un semblant de vie normale à partir de l’été. Cependant, le gouvernement devrait à son tour respecter ses engagements et soutenir davantage les différentes strates de la société affectées par la pandémie, de sorte à alléger les répercussions de cet énième durcissement des mesures. Car, nul besoin d’argumenter que les mesures prises par le Comité de Veille Economique (CVE) sont loin de répondre aux besoins des milliers d’entrepreneurs qui risquent de mettre la clé sous la porte et des millions de ménages démunis qui souffrent dans le silence.
Devant les élus de la nation, El Othmani a promis que le CVE continuerait à étudier la situation pour émettre de nouvelles recommandations, mais gare à ne pas tomber une fois de plus dans le piège de l’attentisme. Car l’heure n’est pas à l’erreur !
À l’instar de la majorité des pays du monde, le Maroc a choisi de jouer la carte «prudence» en vue d’éviter le scénario cauchemardesque de la précédente fête de l’Aïd Al Adha, qui a connu une flambée sans précédent des cas de contamination. Bien que cette décision aille à l’encontre des aspirations d’une bonne partie de Marocains, les autorités sanitaires sont catégoriques : après un an de lutte, le Royaume ne peut se permettre une nouvelle vague qui, suite à la propagation des multiples variants du Covid, risque d’être plus violente, plus fulgurante, difficilement gérable et donc plus meurtrière. Un discours repris à la lettre par le Chef du gouvernement, lors de la séance plénière commune des deux Chambres du parlement, qui a adressé sa «fatwa», appelant la population à se barricader durant le mois sacré.
Il est vrai que les Marocains devraient faire des sacrifices ce mois-ci pour franchir ce tournant décisif dans la situation épidémiologique du pays et retrouver un semblant de vie normale à partir de l’été. Cependant, le gouvernement devrait à son tour respecter ses engagements et soutenir davantage les différentes strates de la société affectées par la pandémie, de sorte à alléger les répercussions de cet énième durcissement des mesures. Car, nul besoin d’argumenter que les mesures prises par le Comité de Veille Economique (CVE) sont loin de répondre aux besoins des milliers d’entrepreneurs qui risquent de mettre la clé sous la porte et des millions de ménages démunis qui souffrent dans le silence.
Devant les élus de la nation, El Othmani a promis que le CVE continuerait à étudier la situation pour émettre de nouvelles recommandations, mais gare à ne pas tomber une fois de plus dans le piège de l’attentisme. Car l’heure n’est pas à l’erreur !
Saâd JAFRI